La Résilience urbaine face aux défis de la sécheresse. Etude de cas dans deux arrondissements de Paris

Abstract

Les récentes inondations spectaculaires, en Allemagne et en Belgique, la sécheresse et les feux de forêt en Californie, les séismes dévastateurs au Japon, sont d’autant d’exemples montrant les limites de nos paysages et les conséquences sur les activités humaines. De nouveaux concepts ont émergé, et sont devenus importants dans l’aménagement de nos territoires, comme la résilience urbaine.

Dans ce travail, l’étude d’une catastrophe naturelle spécifique telle que la sécheresse nous a permis de limiter nos recherches et de développer la notion de sécheresse sous différents angles. Les sécheresses météorologiques de notre époque tendent à devenir de plus en plus importantes et récurrentes face à nos paysages. Les paysages agricoles ont déjà enclenché une adaptation face à ses risques mais pas les paysages urbains.

Ce travail de fin d’étude a pour objectif d’étudier le phénomène de sécheresse sous tous ces aspects afin de comprendre ses dynamiques, ses conséquences, ses impacts directs et indirects dans un contexte urbain. Une fois, la compréhension de la catastrophe, nous pouvons étudier le concept de la résilience urbaine face à ce risque, et les éléments qui la définisse. Cette étude complète est ensuite amenée vers le développement d’indicateurs de paysage basé sur les objectifs de développement durable et des Nature Based Solutions afin d’identifier la résilience de notre ville d’étude, Paris. La méthodologie comparative permet d’apporter un nouveau regard sur la résilience urbaine, et de fournir un nouvel outil d’analyse de la résilience urbaine face aux risques de la sécheresse.

Pour identifier au mieux nos deux cas d’étude, une analyse approfondie sur l’intensité de la chaleur urbaine en ville a été effectuée et a permis de dégager les deux zones d’étude, que sont le IX ème (très forte chaleur urbaine) et le XIV ème arrondissement (faible chaleur urbaine par rapport à la ville de Paris). Sous forme de présentation scientifique, le document mettra en valeur les différents résultats relevés par les indicateurs sous forme de cartographie et de tableaux de donnée. Enfin, l’étude se terminera par la discussion, partie où les résultats sont confrontés pour émettre des interprétations, des conclusions, des tendances et des différences pour la suite. Les interprétations porteront sur l’état initial des deux zones d’étude et de leur caractère résilient face à la sécheresse.