Comment la ligne entre espace public et espace privé s'exprime-t-elle dans le paysage urbain bruxellois ?

Abstract

Le paysage urbain bruxellois a connu de nombreuses évolutions, depuis l’an 1000 jusqu’à aujourd'hui. Certaines périodes ont été plus marquantes que d’autres pour son développement urbain : la révolution industrielle, le début du 20ème siècle et l’après seconde guerre mondiale (Corijn & Vloeberghs, 2009). Lors de son évolution, des lignes ont été posées, d’autres ont été effacées permettant une certaine territorialisation du paysage bruxellois. La région bruxelloise reste un centre touristique qui suscite la curiosité de visiteurs et abrite une population diverse et variée. L’expérience de l’espace est en effet propre à chacun. Autour de nous, le paysage se meut selon les évolutions sociétales et nos expériences de l’espace se bouleversent. Entre l’espace public et l’espace privé, charnière entre une forme d’intimité et d’extimité1, l’expérience de l’espace est très sensible. Dans la diversité du paysage bruxellois, on peut apercevoir un grand nombre de rencontres entre l’espace public et l’espace privé. La ligne, que représente cette charnière, s’habille de différentes matières. Tantôt diffuse, tantôt nette, elle exerce un effet sur notre mouvance. Ce travail de fin d’étude va permettre de comprendre ce qui se passe à cette charnière, au niveau de cette ligne, pour vérifier dans quelle mesure elle conditionne notre expérience de l’espace urbain bruxellois, que l’on y habite ou qu’on le visite. Selon une méthodologie et une analyse, appliquée au paysage urbain bruxellois, ce travail offre un autre regard sur le traitement de la limite entre l’espace public et l’espace privé. Il permet de considérer d’autres perspectives d’usages de la ligne entre l’espace public et l’espace privé.