Séminaire pluridisciplinaire[BR]- La participation à deux séminaires sur une thématique fiscale pointue [BR]- Rédaction d'un travail écrit : "Impôt des sociétés : emprunter dans le but de distribuer des dividendes à ses actionnaires - État de la question".
Behhar, Marwa
Promotor(s) : Wuidard, Jean-Luc
Date of defense : 13-Jun-2022/29-Jun-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/14057
Details
Title : | Séminaire pluridisciplinaire[BR]- La participation à deux séminaires sur une thématique fiscale pointue [BR]- Rédaction d'un travail écrit : "Impôt des sociétés : emprunter dans le but de distribuer des dividendes à ses actionnaires - État de la question". |
Author : | Behhar, Marwa |
Date of defense : | 13-Jun-2022/29-Jun-2022 |
Advisor(s) : | Wuidard, Jean-Luc |
Committee's member(s) : | Cajot, Martin
Garroy, Sabine Bourgeois, Marc |
Language : | French |
Number of pages : | 32 |
Discipline(s) : | Law, criminology & political science > Tax law |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master de spécialisation en droit fiscal |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Abstract
[fr] Depuis quelques années, l’administration fiscale porte une attention particulière aux intérêts
afférents à des emprunts affectés au financement d’une distribution de dividende et/ou d’une
réduction de capital.
Dans ce cadre, l’administration tend à refuser la déduction des intérêts précités pris en charge
par les sociétés emprunteuses.
D’une manière générale, en vertu de l’article 49 du Code des impôts sur les revenus (ci-après
« CIR »), les dépenses professionnelles ne sont déductibles que si le contribuable peut prouver
qu’ils ont été faits ou supportés en vue d'acquérir ou de conserver les revenus imposables.
En cas de discussion, l’administration rejette généralement la déductibilité des frais de
financement sur la base de l’absence de lien entre (i) les frais exposés par les contribuables, à
savoir les charges d’intérêts afférentes aux nouveaux emprunts conclus par les sociétés, et (ii)
le fait qu’ils aient été supportés en vue d’acquérir ou de conserver des revenus imposables.
Une jurisprudence récente est venue conforter l’administration fiscale dans ses prétentions à cet
égard. En effet, bien que cette dernière rejette le refus automatique de la déductibilité des
intérêts afférents à un emprunt, elle n’éclaire pas pour autant les sociétés sur la façon d’obtenir
cette déduction.
Nous assistons par conséquent à un débat interminable porté sur la déductibilité des intérêts liés
à un emprunt contracté dans le cadre d’une distribution de dividendes et/ou d’une réduction de
capital.
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