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Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
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Mémoire
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Exploration des liens entre le ralentissement cognitif, le manque du mot et l'inhibition dans le vieillissement.

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Dumoulin, Noémie ULiège
Promoteur(s) : Poncelet, Martine ULiège
Date de soutenance : 22-jui-2022/28-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/14321
Détails
Titre : Exploration des liens entre le ralentissement cognitif, le manque du mot et l'inhibition dans le vieillissement.
Auteur : Dumoulin, Noémie ULiège
Date de soutenance  : 22-jui-2022/28-jui-2022
Promoteur(s) : Poncelet, Martine ULiège
Membre(s) du jury : Collette, Fabienne ULiège
Gregoire, Coline ULiège
Langue : Français
Discipline(s) : Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux
Faculté : Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education

Résumé

[fr] Le vieillissement normal s’accompagne de changements, notamment au niveau de certaines capacités langagières. La récupération de mots en mémoire à long terme a tendance à décliner avec l’âge car la vitesse d’accès au mot cible est ralentie, aboutissant à l’augmentation du phénomène du « mot sur le bout de la langue ». Ces difficultés de communication sont une plainte cognitive très fréquente chez les personnes âgées. Verhaegen et Poncelet (2013) ont réalisé une étude portant sur les modifications des capacités de dénomination des substantifs et ont mis en évidence que les temps de réponse en dénomination augmentaient dès 50 ans et qu’un effet de l’âge était présent sur le taux de réponses correctes dès 60 ans. La présente étude vise à affiner l’âge à partir duquel les difficultés de récupération lexicale surviennent grâce à une tâche de dénomination. Le second objectif est d’analyser l’impact du vieillissement sur les catégories lexicales (verbes et substantifs). Le dernier objectif de ce mémoire est l’investigation du déclin des capacités d’inhibition dans le vieillissement, et la mise en lien avec les capacités de dénomination. Pour ce faire, trois groupes d’adultes sains (45-50 ans, 50-55 ans et 55-60 ans) ont été soumis à un protocole expérimental inspiré de celui de Verhaegen et Poncelet (2013). Aux épreuves initiales de dénomination de 135 substantifs et de vitesse de traitement sont venues s’ajouter deux tâches de dénomination de 54 verbes et de 54 substantifs, permettant l’analyse de l’effet de l’âge sur la catégorie lexicale. Enfin, trois tâches d’inhibition portant respectivement sur les modalités visuelle, phonologique et sémantique ont été administrées. Pour analyser les modifications induites par le vieillissement, les temps de réponses et les taux de réponses correctes de toutes ces tâches ont été analysés. Les conclusions de cette étude aboutissent à une diminution du taux de réponses correctes en dénomination dès 55 ans. Les résultats obtenus ne permettent pas d’affirmer une augmentation du temps de réponses en dénomination et en vitesse de traitement avant 60 ans. Aucun effet de l’âge sur la dénomination des verbes n’a été trouvée mais les verbes obtiennent un taux de réponses inférieur que les substantifs et des temps de réponses plus élevés. Enfin, ce travail a confirmé que les capacités d’inhibition s’altèrent avec l’avancée en âge et qu’une diminution du temps de réponses en inhibition phonologique est présente dès 55 ans. Ces dernières données pourraient expliquer l’augmentation du manque du mot liée à l’âge.


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Access Mémoire_DUMOULIN_Noémie_s176910.pdf
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Auteur

  • Dumoulin, Noémie ULiège Université de Liège > Master logo., à fin.

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