Quel sera l'enseignement le plus efficace face à la résolution de problèmes mathématiques en 1ère année secondaire : « L'apprentissage coopératif avec ou sans compétition intergroupe ? »

Abstract

Nombreux auteurs ont témoigné que les élèves peuvent ressentir de l’anxiété et un manque de motivation face aux mathématiques. Ces perceptions ne sont pas sans conséquence et peuvent influencer les performances des élèves. De plus, la résolution de problèmes requiert des compétences spécifiques et l’articulation arithmétique/algèbre est aussi une compétence complexe. Comme ces enseignements peuvent encore accentuer ces sensations, il semblerait dès lors judicieux de prévoir une pédagogie adaptée. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes interrogées sur le type de méthodologie qui pourrait davantage motiver les élèves, les aider à diminuer leur anxiété et améliorer leurs performances. A cette fin, nous avons identifié l’apprentissage coopératif qui s’avère être bénéfique. Cependant, les systèmes éducatifs privilégient la compétition et suscitent l’envie et, pour certains, peut-être même le besoin d’être le meilleur. Cette façon de procéder amènerait des effets négatifs comme l’augmentation du stress ou encore la diminution de l’efficacité des processus cognitifs. C’est pourquoi nous souhaitons tester la coopération au cours de mathématiques et l’associer à cette compétition. L’objectif étant d’essayer de diminuer ces effets négatifs que pourrait engendrer la concurrence bien présente et ancrée dans les écoles. Plus précisément, nous nous sommes posées la question suivante : « Est-ce que l’apprentissage coopératif compétitif intergroupe pourrait être une forme aussi pertinente que l’apprentissage coopératif sans compétition, voir même meilleure ? ».

Ainsi, ne serait-il pas intéressant de reconsidérer la compétition seule et l’utiliser de manière différente et avantageuse pour tous ?