Heurter la grande à la petite histoire : Sergio Leone et la Trilogie Il était une fois
Puraye, François
Promoteur(s) : Mélon, Marc-Emmanuel
Date de soutenance : 20-jui-2022/24-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/14784
Détails
Titre : | Heurter la grande à la petite histoire : Sergio Leone et la Trilogie Il était une fois |
Auteur : | Puraye, François |
Date de soutenance : | 20-jui-2022/24-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Mélon, Marc-Emmanuel |
Membre(s) du jury : | Hamers, Jérémy
Tomasovic, Dick |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 99 (144 annexes comprises) |
Mots-clés : | [fr] Histoire [fr] Sergio Leone [fr] Walter Benjamin [fr] Allégorie [fr] Il était une fois |
Discipline(s) : | Arts & sciences humaines > Arts du spectacle |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en arts du spectacle, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Philosophie et Lettres |
Résumé
[fr] On accumule les savoirs comme on thésaurise les avoirs. Envisager la grande Histoire selon ses gains ou selon ses pertes, c’est peut-être bien le dilemme posé au vieil art de conter, et celui qui s’impose dans le diagnostic qu’émet Walter Benjamin en 1933 : « le cours de l’expérience a chuté ». En parlant ainsi, le philosophe donne voix à l’indicible de la Grande Guerre, mais il prévoit, dans la gravité même du propos, les terribles conséquences de cette chute, qui vont le travailler jusqu’à la rédaction de ses thèses « Sur le concept d’histoire ». Face à ce constat, c’est aussi bien le rôle de l’historien que la parole du conteur qui sont remis en question : Comment raconter ? Comment faire état de cette dépréciation de l’expérience ? Et comment la recouvrer ?
Avec sa Trilogie Il était une fois, Sergio Leone aborde frontalement ces questions en prenant la voix du conteur et en localisant ses histoires dans les régions du mythe : en Amérique, une Amérique hollywoodienne, vue par un Européen. Si, dans la Trilogie du dollar, c’est la raillerie qui est de mise, cette seconde moitié de carrière du cinéaste est marquée par des réflexions plus profondes sur la place qu’occupent les grands récits dans la psyché et, réciproquement, la place de l’existence humaine dans son monde. L’objectif de ce travail est d’envisager cette longue méditation que constituent « Il était une fois dans l’Ouest » (1968), « Il était une fois la révolution » (1971) et « Il était une fois en Amérique » (1984), à travers un dialogue entre la grande Histoire et la petite histoire.
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