Amélioration de l'efficacité du plan d'action diversité des Technologies de la RTBF.

Abstract

« Les maths, c’est pour les garçons, les langues, c’est pour les filles ». Ces stéréotypes, liés à la place des femmes dans les sciences, ont la vie dure ! Mais pourquoi les maths, la physique ou l’ingénierie, ne nous attirent-elles pas plus en tant que femmes ? D’où proviennent nos schémas socioprofessionnels sexistes qui nous conduisent à choisir d’autres voies universitaires que les STEM ? Dans un rapport de 2018, la Commission européenne dresse un état des lieux interpellant. Les femmes représentent un peu moins d’un quart des diplômées de l’enseignement supérieur dans les domaines liés aux TIC en Europe. Cette sous-représentation des femmes dans les STEM, n’est pas seulement un problème porté par les femmes seules, c’est aussi un problème de la société et d’entreprises.

Notre recherche servira à améliorer le plan d’action diversité 2022 du pôle Technologies de la RTBF et à augmenter le taux de recrutement des femmes aux Technologies. Nous tentons de le compléter en interviewant seize profils féminins appartenant aux STEM de la RTBF, âgées de 29 à 60 ans ; à la fois de femmes à haut poste mais également à des postes inférieurs, travaillant toutes en collaboration avec une majorité d’hommes en contact direct ou non.

Par la suite, notre travail s’appuiera sur un cadre théorique : nous allons comprendre quelles sont les raisons qui ont amené l’humanité dans sa globalité à développer des systèmes de pensée, des idéologies valorisant le masculin au détriment du féminin et comment ces stéréotypes ancrés depuis des années créent des inégalités entre hommes et femmes au sein de la sphère du travail. De plus, nous verrons quels sont les facteurs influençant la recherche et le choix d’un emploi en fonction du sexe. Nous apprendrons que l’image de marque de l’employeur est un sujet brûlant et pas seulement dans le domaine scientifique. Cette image peut être divisée en 2 catégories : interne et externe.

Cette théorie tentera de démontrer les trois hypothèses suivantes : - Il faudrait sensibiliser les étudiants aux métiers des STEM durant leur orientation scolaire pour qu’ils puissent se faire une idée des potentiels employeurs dans ce domaine ; - Il faudrait renforcer la confiance des femmes pour qu’elles se lancent dans les métiers à connotation masculine des STEM ; -Il faudrait sensibiliser en interne le personnel afin d’éliminer les stéréotypes genrés des équipes.