Mycotoxines : exposition des bovins en Europe et dernières méthodes d'atténuation de la contamination et de leurs effets
Sanders, Claire
Promoteur(s) : Hornick, Jean-Luc
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15125
Détails
Titre : | Mycotoxines : exposition des bovins en Europe et dernières méthodes d'atténuation de la contamination et de leurs effets |
Titre traduit : | [en] MYCOTOXINS : EXPOSURE OF CATTLE IN EUROPE AND LATEST METHODS TO MITIGATE CONTAMINATION AND THEIR EFFECTS |
Auteur : | Sanders, Claire |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Hornick, Jean-Luc |
Membre(s) du jury : | Diez, Marianne
Moula Nassim |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 42 |
Mots-clés : | [fr] Mycotoxines Bovins Europe |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Productions animales & zootechnie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Les mycotoxines sont des métabolites secondaires produits par des champignons
essentiellement du type Aspergillus spp, Penicillium spp et Fusarium spp, présents sur les
végétaux. La contamination fongique des plantes peut avoir lieu durant la culture, la récolte ou le
stockage si les conditions d’humidité et de température sont favorables. Par la suite, des toxines
sont produites et peuvent contaminer les animaux qui les consomment, ce qui les expose
potentiellement à des troubles de la santé tels que l’immunosuppression, hépatotoxicité,
troubles de la reproduction, voire même effets cancérogènes pour certaines d’entre elles. L’être
humain peut aussi être susceptible d’ingérer ces toxines via la consommation directe de matières
premières contaminées ou bien par le biais de produits animaux comme le lait, la viande ou les
œufs présentant des résidus de toxines. De ce fait, l’EFSA (European Food Safety Authority) et
d’autres organisations internationales ont établi des réglementations et des recommandations
sur les teneurs maximales acceptables d’un certain nombre de mycotoxines dans l’alimentation
humaine et animale. Malheureusement de nombreux pays en développement ne sont pas en
mesure de mettre en place les moyens de contrôles des produits ni les méthodes de lutte,
exposant la population à un risque élevé de contamination. De plus, le changement climatique
pourrait engendrer un risque supplémentaire d’exposition aux mycotoxines car des souches
fongiques présentes habituellement dans les régions chaudes migrent vers les frontières
tempérées. C’est pourquoi des recherches sur des remédiations physiques, chimiques et
biologiques sont constamment en cours de développement afin de tenter de réduire la quantité
de toxines dans les produits consommés et de minimiser au mieux le risque humain et animal
engendré par ces métabolites, (Adegbeye et al., 2020; Yiannikouris and Jouany, 2002).
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