Gestion et inclusion de la diversité: la notion du handicap architectural. Le cas des usagers atteints du syndrome de Down.
Schelings, Clémentine
Promoteur(s) :
Elsen, Catherine
Date de soutenance : 27-jui-2016/28-jui-2016 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/1525
Détails
Titre : | Gestion et inclusion de la diversité: la notion du handicap architectural. Le cas des usagers atteints du syndrome de Down. |
Auteur : | Schelings, Clémentine ![]() |
Date de soutenance : | 27-jui-2016/28-jui-2016 |
Promoteur(s) : | Elsen, Catherine ![]() |
Membre(s) du jury : | Roosen, Marie ![]() Ben Rajeb, Samia ![]() Rouche, Anne-Francçoise Kinable, Benjamin |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] handicap [fr] architecture [fr] syndrome de Down |
Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en ingénieur civil architecte, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences appliquées |
Résumé
[fr] Gestion et inclusion de la diversité : la notion du “handicap architectural”. Le cas des usagers atteints du syndrome de Down.
Mon intention, à travers ce travail, est d’analyser en quoi l’architecture peut être handicapante pour les usagers, qu’ils soient eux-mêmes porteurs d’un handicap ou non. Autrement dit, le handicap n’est plus considéré ici comme une caractéristique individuelle, mais comme la conséquence d’un espace inadapté.
Plus précisément, je m’intéresse à la manière dont les personnes atteintes de trisomie 21 réagissent à différents espaces. Etant donné leur hypersensibilité, leur comportement face à l’architecture nous donne des indications quant aux impacts de l’environnement architectural sur l’ensemble des usagers.
Dès lors, ma réflexion porte sur les bénéfices possibles de l’inclusion des personnes atteintes du syndrome de Down dans le processus de conception, de manière à limiter ce phénomène de handicap architectural et de façon à intégrer de nouvelles perceptions.
En pratique, j’ai pris contact avec l’asbl « Les Hautes Ardennes » de Vielsalm pour sélectionner les participants afin de mettre en place une méthodologie consistant en deux phases d’observation in situ.
Premièrement, je me suis rendue chez l’habitant afin de rencontrer des personnes atteintes du syndrome de Down dans leurs logements respectifs. Le but était d’observer la manière dont elles appréhendent et s’approprient leur espace personnel dans leur vie quotidienne.
Deuxièmement, j’ai visité un bâtiment public, la maison communale de Vielsalm, en compagnie des personnes handicapées rencontrées auparavant, afin d’observer leur réaction face à un espace qu’elles ne connaissent pas. Mon objectif était de comparer leur manière d’appréhender des espaces familiers et des endroits inconnus.
Les résultats obtenus mettent en lumière des traits caractéristiques de la trisomie 21 qui peuvent influencer leur perception de l’espace. Ce travail a également permis de comprendre comment les personnes porteuses du syndrome de Down appréhendent l’espace et en quoi l’architecture peut devenir un facteur aggravant leur handicap. Par ailleurs, la méthodologie proposée fournit des pistes de réflexion quant à la manière d’accéder à l’expérience des personnes trisomiques par rapport à l’espace.
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