Le phénomène de l'écriture en miroir chez les jeunes enfants
Coudijzer, Laureline
Promoteur(s) : Comblain, Annick
Date de soutenance : 29-aoû-2022/6-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15392
Détails
Titre : | Le phénomène de l'écriture en miroir chez les jeunes enfants |
Auteur : | Coudijzer, Laureline |
Date de soutenance : | 29-aoû-2022/6-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Comblain, Annick |
Membre(s) du jury : | Gillet, Sophie
Bourdoux, Françoise |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 95 |
Mots-clés : | [fr] Écriture [fr] Écriture en miroir [fr] Enfants |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en voix |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le phénomène de l’écriture en miroir est, depuis de nombreuses années, connu et étudié au sein de la littérature scientifique. Différentes explications ont été avancées comme celles de la
gaucherie, de la représentation cérébrale des caractères, la symétrisation des tracés, la mémoire
motrice et visuelle ou l’orientation implicite des caractères. À l’heure actuelle, le phénomène
ne s’avère pas influencé par la dominance manuelle et n’est pas annonciateur de futures
difficultés d’apprentissage. Il est considéré comme une étape normale et temporaire du
développement de l’écriture chez les enfants.
Le présent mémoire porte sur le phénomène de l’écriture en miroir chez les jeunes enfants entre
la troisième année maternelle et la deuxième année primaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Il s’est intéressé aux liens entre l’écriture en miroir et le niveau scolaire des participants ainsi
que leur dominance manuelle. Il a également permis de tester l’influence contextuelle sur le
phénomène via l’utilisation de différents types et orientations d’amorces proposées au sein
d’épreuves d’écriture dictée.
Les résultats ont montré des différences significatives entre les trois niveaux scolaires (GSM,
CP et CE1) et les caractères produits (1, 2, 3, 7, 9, J et Z). La quantité d’écriture en miroir
diminue avec l’augmentation du niveau scolaire des enfants pour devenir presqu’inexistante en
fin de deuxième année primaire. Les lettres sont écrites plus fréquemment en miroir et sont
moins influencées par le niveau scolaire que les chiffres. Concernant l’influence contextuelle,
d’une part, les enfants se sont significativement différenciés selon leur niveau scolaire pour
toutes les amorces proposées. D’autre part, on observe que les amorces de type
« pictogrammes » et celles orientées vers la droite engendrent légèrement moins d’écriture en
miroir. Enfin, la répartition des effectifs au sein de l’échantillon n’a pas permis de mettre en
évidence des différences significatives concernant la quantité d’écriture en miroir entre les
droitiers et les gauchers manuels.
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