Le test du réflexe de toux pour dépister les inhalations silencieuses
Lepomme, Mathilde
Promotor(s) : Lagier, Aude
Date of defense : 29-Aug-2022/6-Sep-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/15594
Details
Title : | Le test du réflexe de toux pour dépister les inhalations silencieuses |
Author : | Lepomme, Mathilde |
Date of defense : | 29-Aug-2022/6-Sep-2022 |
Advisor(s) : | Lagier, Aude |
Committee's member(s) : | Wiot, Nathalie
Poncelet, Mélanie |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Dysphagie [fr] Test du réflexe de toux [fr] Inhalations [fr] Inhalations silencieuses [fr] Sensibilité laryngopharyngée |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Actuellement, l’évaluation clinique au chevet du patient ne permet pas de dépister efficacement les inhalations silencieuses puisqu’elle omet 40% des cas (Logemann JA, 1983, cité par Pikus et al. 2003). Des auteurs ont mis en évidence que les patients présentant une inhalation silencieuse avaient un risque treize fois plus élevé de contracter une pneumopathie (Pikus et al. 2003). Il est donc essentiel de s’intéresser au dépistage des inhalations silencieuses.
Le test du réflexe de toux consiste à faire inhaler par la bouche un agent tussigène provoquant une toux, il est réalisé à l’aide d’un nébuliseur. Une toux absente ou faible suggère une altération de la fonction sensori-motrice du larynx et donc un risque plus élevé d’inhalation silencieuse. Ce test permettrait donc d’améliorer la qualité du bilan clinique en améliorant la sensibilité du dépistage.
Cette étude avait pour but d'investiguer l’efficacité et l’utilité du test du réflexe de toux dans le cadre de l’évaluation des inhalations silencieuses qui restent sous-évaluées lors du bilan clinique. Pour ce faire, nous avons comparé les résultats obtenus avec ceux de l’évaluation instrumentale de la dysphagie en espérant obtenir des résultats similaires.
Dans cette étude nous avons émis plusieurs hypothèses dont :
• Le test du réflexe de toux est un bon test de dépistage (ie. a une bonne sensibilité et une bonne spécificité) pour les inhalations silencieuses diagnostiquées lors de l’étude de la déglutition à l’aide d’un fibroscope.
• Le test du réflexe de toux est un bon test de dépistage (ie. a une bonne sensibilité et une bonne spécificité) pour les inhalations diagnostiquées lors de l’étude de la déglutition à l’aide d’un fibroscope.
• Le test du réflexe de toux (stimulation chimique du larynx) est lié à l’étude de la sensibilité laryngopharyngée à l’aide d’un fibroscope (stimulation mécanique).
A la suite de nos analyses statistiques, toutes nos hypothèses ne sont pas confirmées. Les deux premières n’ont pas été vérifiées. Cela peut s’expliquer par un effectif trop réduit. Nous avons obtenu des résultats significatifs pour notre troisième hypothèse, confirmant l’existence d’une relation significative entre les variables étudiées. Les résultats du test du réflexe de toux sont donc liés à ceux obtenus lors du test sensoriel réalisé avec la pointe de l’endoscope.
Les résultats de ce mémoire démontrent que le test du réflexe de toux offre des avantages, ce qui laisse envisager de nouvelles hypothèses à démontrer. L’amélioration de l’évaluation des inhalations silencieuses apportera un plus au bien-être, à la qualité de vie et peut-être même à l’espérance de vie de certains patients.
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