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Mémoire

Mémoire de fin d'études : "Theories Queer et Architecture : (Re)lecture et queerisation d'un espace domestique."

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Jamoulle, Romain ULiège
Promoteur(s) : Le Coguiec, Eric ULiège ; Kunysz, Pavel ULiège
Date de soutenance : 22-aoû-2022/2-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15741
Détails
Titre : Mémoire de fin d'études : "Theories Queer et Architecture : (Re)lecture et queerisation d'un espace domestique."
Auteur : Jamoulle, Romain ULiège
Date de soutenance  : 22-aoû-2022/2-sep-2022
Promoteur(s) : Le Coguiec, Eric ULiège
Kunysz, Pavel ULiège
Membre(s) du jury : Gloesener, Justine ULiège
Kervella, Camille 
Langue : Français
Nombre de pages : 196
Mots-clés : [fr] Architecture
[fr] Queer
[fr] Domesticité
[fr] Hétéronormé
[fr] Genre
[fr] Esthétique
[fr] Appréhension
[fr] Visibilité
[fr] Occupation
[fr] Sexualité
[fr] Identité
Discipline(s) : Ingénierie, informatique & technologie > Architecture
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Autre
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme
Faculté : Mémoires de la Faculté d'Architecture

Résumé

[fr] Ce mémoire a pour but d’amener un nouveau regard sur la façon dont nous appréhendons les espaces domestiques, notamment ceux se trouvant dans des architectures classiques. Celles-ci tendent à mettre en avant un modèle hétéronormé, basé sur la dualité des sexes et la famille nucléaire idéale. En effet, historiquement, le genre avait un impact dans la conception. Ainsi chaque espace était réservé à un genre en particulier. Aujourd’hui, bien que nous ne pensons plus de la sorte, cet impact reste inscrit dans les murs et influence encore la façon dont les espaces sont vécus. Ces derniers sont enclins à développer une sorte d’exclusion, de violence, envers ce qui ne correspond pas aux modèles utilisés, comme le sont par exemple les membres de la communauté queer.

Pour ce faire, cette étude décrit un refuge pour personnes LGBTQIA+ qui prend place dans un logement classique: un environnement normé occupé par des personnes non-normées. Les théories queer apparaissaient comme un outil permettant de requestionner ces espaces genrés, mais comment peuvent-elles être convoquées pour déconstruire un espace domestique (hétéronormé)?

Au travers de conversations avec les acteurs du terrain, de visites, de relevés et d’analyses, cet appartement est passé sous le prisme queer afin de déconstruire cette image hétéronormée dont il émane. Cette attitude a permis de donner plus de visibilité à la réelle identité de son occupante, queer. A l’issue de cette recherche, les théories queer nous apparaissent comme une attitude à avoir dans la façon dont nous concevons et appréhendons nos espaces. Bien que cette attitude soit possible dès la conception, dans le cadre de cette recherche, elles permettent de relire un espace domestique. C’est au travers de son occupante, ses pratiques spatiales, ses éléments, son degré d’appropriation des lieux… que cette couche queer ressort. L’espace physique du logement en soit n’est pas queer, mais la façon dont son usagère est venue l’occuper a permis de faire ressortir cette couche. Ce mémoire présente cette attitude queer en architecture.


Fichier(s)

Document(s)

File
Access Mémoire_JAMOULLE_Romain_s170227.pdf
Description:
Taille: 16.79 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Jamoulle, Romain ULiège Université de Liège > Master archi., à fin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Gloesener, Justine ULiège Université de Liège - ULiège > Département d'Architecture > Département d'Architecture
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  • Kervella, Camille








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