Thesis, COLLÉGIALITÉ
Fotso, Esther
Promoteur(s) : MUSUMECI, Lucia
Date de soutenance : 1-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15937
Détails
Titre : | Thesis, COLLÉGIALITÉ |
Auteur : | Fotso, Esther |
Date de soutenance : | 1-sep-2022 |
Promoteur(s) : | MUSUMECI, Lucia |
Membre(s) du jury : | HUSTINX, Roland
JOSSE, Claire Rapino, Francesca |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 64 |
Mots-clés : | [fr] Anévrisme de l'aorte abdominale, cancer, inflammation chronique, modèle in vivo |
Discipline(s) : | Sciences de la santé humaine > Systèmes cardiovasculaire & respiratoire |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences biomédicales, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine |
Résumé
[fr] L’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) est une pathologie inflammatoire chronique, rare
avant l’âge de 65 ans et plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. La plupart des
AAA sont asymptomatiques et les patients réalisent qu’ils ont cette pathologie après avoir
effectué d’autres examens médicaux ou suite à la rupture de l’anévrisme. Le diagnostic se fait
à l'aide d'un examen échographique (échographie Doppler). L’unique traitement curatif à
l’heure actuelle reste la chirurgie.
D’après certaines études épidémiologiques, l'incidence concomitante des tumeurs malignes
et de l'AAA varie entre 4% et 38%. Le laboratoire hôte a également montré que le taux
d'incidence de cancer cumulé sur 10 ans dans une cohorte de patients souffrant d’AAA était
plus élevé que dans la population de référence (résultats pas encore publiés).
La présence concomitante d'un cancer rend le traitement de l'AAA plus difficile, notamment
en terme de priorité de traitement.
Sur la base de ces observations épidémiologiques, nous avons postulé que l'inflammation
chronique due à l'AAA favoriserait et/ou exacerberait le cancer. Pour tester cette hypothèse,
nous avons développé un modèle in vivo associant les deux pathologies (AAA/cancer).
Comme modèle d'AAA, nous proposons d'utiliser le modèle de perfusion d'élastase, tandis
que pour le choix du modèle de cancer, nous suggérons d'utiliser un protocole impliquant
l'injection de cellules cancéreuses par voie intrapéritonéale. Nous avons également déterminé
les marqueurs sérologiques de l'inflammation à suivre tout au long du protocole et défini la
chronologie de l'induction de l'AAA et du cancer. Le projet pilote soumis à la commission
permettra de déterminer la variabilité des paramètres à mesurer le long du modèle et, par un
calcul de puissance, le nombre de rats nécessaires pour obtenir des données statistiquement
utiles. Mon objectif était aussi d’optimiser plusieurs techniques, j’ai en particulier standardisé
: 1) la quantité, en microgramme, d’élastase à utiliser pour le protocole d’induction d’AAA, 2)
les prélèvements sanguins et 3) l’analyse de l’aorte et des organes collectés via les techniques
d’histologie et d’immunohistochimie.
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