Evaluation de la qualité des zones sans laisse à satisfaire les besoins éthologiques des chiens dans la Région de Bruxelles-Capitale
Durand, Emeline
Promoteur(s) : Brotcorne, Fany ; Diederich, Claire
Date de soutenance : 5-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16058
Détails
Titre : | Evaluation de la qualité des zones sans laisse à satisfaire les besoins éthologiques des chiens dans la Région de Bruxelles-Capitale |
Auteur : | Durand, Emeline |
Date de soutenance : | 5-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Brotcorne, Fany
Diederich, Claire |
Membre(s) du jury : | Vandenheede, Marc
Gazagne, Eva Lensen, Rian |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 74 |
Mots-clés : | [fr] Canis lupus familiaris [fr] comportement animal [fr] éthologie [fr] zone sans laisse [fr] topographie [fr] bien-être |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie animale, éthologie & psychobiologie Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] De nombreuses études se sont intéressées aux avantages, aux inconvénients et au bienêtre
des propriétaires de chiens dans les zones sans laisse. Cette étude consistait à tester la
qualité de différentes zones sans laisse de la Région de Bruxelles-Capitale afin de savoir dans
quelle mesure les chiens s’y sentent bien et si elles répondent de manière satisfaisante à leur
besoins éthologiques (et de ce fait à certains objectifs de Bruxelles-Environnement). Pour cela,
j’ai testé l’influence de la topographie, et plus précisément de la surface et du revêtement, sur
la diversité des comportements du répertoire canin ainsi que sur les ratios d’expression de
certains comportements d’activités et de comportements à valence positive/négative. Pour
terminer, je me suis également intéressée aux modalités d’utilisation d’une zone
supplémentaire, bien plus petite que les autres étudiées. Les résultats n’ont quasiment pas
montré de différences entre les zones sans laisse. Effectivement, il apparaît que les deux critères
testés n’influencent pas la diversité du répertoire comportemental du chien, les activités ou le
ratio des comportements à valence positive/négative. Donc, il semblerait que les chiens se
sentent bien dans les zones sans laisse et que la plupart d’entre elles répondraient de manière
satisfaisante à leurs besoins de dépense physique et de socialisation. Toutefois, les zones de
moins de 200m² montraient une faible attractivité et l’espace disponible pour la réalisation des
comportements associés à la course et au jeu semble limité. D’ailleurs, la plus petite zone a
montré qu’elle ne répondait pas aux besoins de dépense physique et de socialisation. De plus,
pour le revêtement, la dolomie présenterait un désavantage important lié aux poussières qu’elle
est susceptible de provoquer, pouvant causer un inconfort visuel pour les chiens. Pour finir,
différents problèmes ont été évoqués par les propriétaires mais ils sont souvent spécifiques aux
zones. Ceci montre que la communication devrait être un outil essentiel pour développer ce
genre d’espace.
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