Travail de fin d'études: Perception du risque d'inondation par la population de la commune de Maga à l'Extrême-Nord du Cameroun: contribution à l'analyse de la vulnérabilité des moyens d'existence de la population
Djaleu W, Julie Clémence
Promoteur(s) : Bruckmann, Laurent
Date de soutenance : 5-sep-2022/7-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16075
Détails
Titre : | Travail de fin d'études: Perception du risque d'inondation par la population de la commune de Maga à l'Extrême-Nord du Cameroun: contribution à l'analyse de la vulnérabilité des moyens d'existence de la population |
Auteur : | Djaleu W, Julie Clémence |
Date de soutenance : | 5-sep-2022/7-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Bruckmann, Laurent |
Membre(s) du jury : | Ayral, Pierre-Alain
Ozer, Pierre |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 44 |
Mots-clés : | [fr] Maga, Inondations, Perceptions. |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Etudes régionales & interrégionales |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Cette étude interroge la perception que les populations ont des inondations récurrentes dans la commune de Maga à l’extrême Nord du Cameroun. Les pluies intenses, la nature du bassin versant ainsi que la fragilité des ouvrages de protection sont citées en premier rang comme facteurs aggravant ces inondations. L’étude s’évertue à vérifier l’hypothèse selon laquelle d’une part, les perceptions que les populations de la commune de Maga ont du risque d’inondation vont orienter leurs attitudes et comportements vis à vis du risque lui-même et des politiques de gestion mises en place par les autorités et la société civile et d’autre part, le risque d’inondation détériore les moyens d’existence des populations de ladite commune en les rendant plus vulnérables à la menace. Pour ce faire, un questionnaire a été administré auprès de 124 chefs de ménage et des entretiens menés auprès des ressources. Plusieurs méthodes (analyses statistiques et de contenu) ont été retenues pour l’analyse des données. Il en ressort que les populations ont une bonne conscience du risque d’inondation, bien que leurs moyens d’existence restent fortement vulnérables à la menace, ceci d’une part, du fait de la nature de leurs activités (agriculture, pêche et élevage) qui sont foncièrement liées à leur environnement géographique, et d’autre part par les conditions de vie (habitat, revenus …) qu’impose cet environnement. Aussi, dans le désir de voir comment ces populations, dans ce contexte social et géographique, s’organisent (à côtés des autres mesures proposées par les institutions publiques et des organisations non gouvernementales) pour faire face à ces risques, l’analyse de contenu des discours produits par les populations et les autorités rencontrées a révélé qu’il n’y a pas de mesures structurées. On observe plutôt des stratégies individuelles ou familiales de survie face aux risques d’inondation pendant que le discours des autorités a tendance à stigmatiser les populations victimes en les rendant responsables de leur situation.
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