Etude sur les effets du rythme circadien sur l'anxiété chez les rongeurs nocturnes et réflexions sur l'utilisation de l'Elevated plus-maze en laboratoire
De Vos, Samuel
Promoteur(s) : Plumier, Jean-Christophe ; Ferrara, André
Date de soutenance : 2-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16181
Détails
Titre : | Etude sur les effets du rythme circadien sur l'anxiété chez les rongeurs nocturnes et réflexions sur l'utilisation de l'Elevated plus-maze en laboratoire |
Auteur : | De Vos, Samuel |
Date de soutenance : | 2-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Plumier, Jean-Christophe
Ferrara, André |
Membre(s) du jury : | Vandewalle, Gilles
Vandenheede, Marc Winandy, Laurane |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie animale, éthologie & psychobiologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Suite à la lecture d’une revue d’Hawkins et Golledge (Hawkins et Golledge, 2018)
questionnant la pratique actuelle de laboratoire dans le domaine des neurosciences, le service
que j’ai rejoint dans le cadre de mon mémoire, s’est posé la question de l’importance des effets
que le moment de la journée à laquelle les animaux sont testés peut avoir sur la validité
scientifique des données récoltées et sur le bien-être animal.
Il a été démontré dans de nombreuses expériences qu’il y a des variations évidentes de
l’activité des rongeurs au cours de la journée (Nelson et al., 2021). Le niveau de luminosité
impacte directement le rythme circadien des mammifères et par ce biais toute leur physiologie.
Les pratiques de laboratoire ne prennent pas toujours en compte ces variables lors du processus
expérimental.
Dans le cadre de mon mémoire, nous nous sommes posé la question de l’influence du
rythme circadien sur l’anxiété et la locomotion de souris. Le test sélectionné fut l’elevated plus
maze (EPM), un des test les plus utilisé pour évaluer des taux d’anxiété.
Une première expérience a été réalisée en 2020, par Aurélie Zaros, la doctorante du
service dans lequel je fais mon mémoire. Je n’ai pas participé à la mise en place de cette
expérience mais j’ai néanmoins participé à l’analyse des données récoltées. Mon rôle a été celui
d’observateur aveugle aux conditions de traitement des animaux. Cette analyse m’a permis de
me familiariser avec le test et le logiciel adopté pour évaluer le comportement des souris.
Le but de cette expérience a été de comparer le comportement de souris dans leur phase
active (Dark) et leur phase inactive (Light). Les mesures classiques permettant d’estimer
l’anxiété n’ont montré aucune différence entre les groupes. Cependant, un comportement relié
à l’évaluation des risques, a mis en évidence une différence significative entre eux. Les souris
testées durant leur phase active semblaient adopter plus ce comportement.
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Dans l’optique d’améliorer notre analyse avec plus de mesures éthologiques et de
reproduire les résultats de cette première expérience, une deuxième a été préparé par Aurélie et
moi. Une nouvelle caméra avec une meilleure qualité d’image nous a permis de prendre plus
de mesures comportementales et notamment les postures d’attente étirées (SAP). Ces postures
étaient difficilement observable dans la première expérience et il semblerait que cette mesure
indique également l’anxiété des rongeurs dans l’EPM.
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