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Mémoire
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Comparaison de la biodiversité fonctionnelle entre les vergers de pommiers basses tiges et hautes tiges wallons

Péters, Julien ULiège
Promoteur(s) : Carnol, Monique ULiège ; Peeters, Alain
Date de soutenance : 1-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16311
Détails
Titre : Comparaison de la biodiversité fonctionnelle entre les vergers de pommiers basses tiges et hautes tiges wallons
Auteur : Péters, Julien ULiège
Date de soutenance  : 1-sep-2022
Promoteur(s) : Carnol, Monique ULiège
Peeters, Alain 
Membre(s) du jury : Vanderpoorten, Alain ULiège
Castillo Cabello, Gabriel ULiège
Dufrêne, Marc ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 62
Discipline(s) : Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en biologie des organismes et écologie, à finalité spécialisée en biologie de la conservation : biodiversité et gestion
Faculté : Mémoires de la Faculté des Sciences

Résumé

[fr] L’utilisation excessive de produits phytosanitaires est reconnue aujourd’hui comme une des principales causes du déséquilibre des agroécosystèmes, du déclin de la biodiversité et des risques sur la santé publique. L’arboriculture fruitière basses tiges (BT), étant particulièrement sensible aux bioagresseurs, nécessite de nombreux intrants pour obtenir des fruits commercialisables. Parmi eux, la culture de pommes, considérée comme la culture la plus traitée d’Europe, représente plus de 600 hectares en Wallonie. Dans un contexte de crise de la biodiversité et d’augmentation du prix des intrants, de nombreux arboriculteurs et chercheurs s’interrogent sur l’avenir du verger intensif et redonnent de l’intérêt à un système agroécologique paysan oublié : le verger hautes tiges (HT). Cette culture traditionnelle, sans traitements, permet d’associer la production fruitière et l’élevage sur la même parcelle. Ces vergers pourraient contenir une biodiversité fonctionnelle supérieure aux systèmes conventionnels et ouvrir la voie à une arboriculture agroécologique plus durable.
À travers notre étude, nous avons comparé la composition de différents groupes d’organismes fournissant des services écosystémiques de régulation dans les vergers de pommiers basses tiges et hautes tiges wallons. Plus spécifiquement, nous avons (i) inventorié la richesse avifaunistique de chaque milieu, (ii) évalué l’abondance de forficules en tant qu’agent de lutte biologique, (iii) caractérisé les communautés végétales de chaque forme de verger (iv) comparé la fréquence de pollinisation et la diversité spécifique des espèces pollinisatrices et (v) comparé l’abondance et la diversité des lombrics du sol. Ces mesures se sont déroulées du 20 avril au 1er juin 2022 dans 20 vergers de pommiers wallons, répartis équitablement entre les deux formes de cultures (BT & HT).
Des différences de composition de l’avifaune et de la végétation ont été observées entre les deux systèmes. Concernant les oiseaux, les vergers HT contenaient une richesse spécifique plus élevée, avec une plus grande hétérogénéité. En effet, seulement des espèces communes aux deux formes se retrouvaient dans les vergers BT. Des facteurs comme l’environnement, la gestion de l’herbage et la présence d’arbres autour de la parcelle ont également influencé la présence de certaines espèces. De plus, une distinction des communautés végétales a été observée entre les deux formes de cultures, avec une richesse spécifique plus élevée dans les vergers HT. Aucun des facteurs mesurés ne semble influencer ces différences. Enfin, concernant les forficules, lombrics et pollinisateurs, aucun résultat concluant n’a pu être ressorti de cette étude. D’autres recherches plus ciblées seront nécessaires pour évaluer l’impact de la forme de culture sur ces différents groupes d’organismes.
Ce travail a permis de démontrer une première différence de biodiversité fonctionnelle entre les vergers hautes tiges et basses tiges. Cependant, de multiples lacunes restent encore à combler pour comprendre l’ensemble de la complexité de ces milieux. De nombreux axes de recherche s’ouvrent à travers cette étude et pourront être primordiaux pour le futur de l’arboriculture.


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Taille: 2.34 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Péters, Julien ULiège Université de Liège > Master biol. orga. & écol., fin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Vanderpoorten, Alain ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Biologie, Ecologie et Evolution > Biologie de l'évolution et de la conservation - aCREA-Ulg
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  • Castillo Cabello, Gabriel ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Biologie, Ecologie et Evolution > Département de Biologie, Ecologie et Evolution
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  • Dufrêne, Marc ULiège Université de Liège - ULiège > Département GxABT > Biodiversité et Paysage
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
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