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Evaluation de l'efficacité de la nouvelle échelle à poisson de la cascade de Coo : monitoring scientifique et suivis comportementaux par biotélémétrie

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Freixinos, Axelle ULiège
Promoteur(s) : Ovidio, Michaël ULiège ; Benitez, Jean-Philippe ULiège
Date de soutenance : 1-sep-2022/6-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16366
Détails
Titre : Evaluation de l'efficacité de la nouvelle échelle à poisson de la cascade de Coo : monitoring scientifique et suivis comportementaux par biotélémétrie
Auteur : Freixinos, Axelle ULiège
Date de soutenance  : 1-sep-2022/6-sep-2022
Promoteur(s) : Ovidio, Michaël ULiège
Benitez, Jean-Philippe ULiège
Membre(s) du jury : Joaquim-Justo, Célia ULiège
Frederich, Bruno ULiège
Peeters, Alexandre ULiège
Langue : Français
Discipline(s) : Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Sciences du vivant > Zoologie
Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie
Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie animale, éthologie & psychobiologie
Intitulé du projet de recherche : L’examen de la franchissabilité de la passe à poissons de Coo sur l’Amblève et assistance scientifique du contrôle de migration piscicole du piège de capture
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie
Faculté : Mémoires de la Faculté des Sciences

Résumé

[fr] Dans un contexte de fragmentation des cours d’eau suite à la mise en place de plus en plus de barrages et autres obstacles anthropiques, la restauration de la connectivité des rivières est un enjeu majeur pour le maintien des populations piscicoles, afin de leur permettre de réaliser leurs cycle vital. Dans cette optique, la mise en place de passes à poissons afin de restaurer la connectivité vers l’amont est la méthode la plus courante, même si leurs performances et leur efficacité sont encore très variables et insuffisantes, notamment concernant les espèces holobiotiques potamodromes. Pourtant, ces espèces inféodées à l’eau douce ont aussi besoin de se déplacer, parfois sur de grandes distances, pour réaliser leur cycle de vie.
Notre étude, demandée par le SPW, a pour but d’examiner l’efficacité d’un dispositif de franchissement récemment installé en 2021 (dans le canal de fuite de la centrale hydroélectrique de Coo-dérivation) pour permettre aux poissons de franchir la cascade de Coo : une pré-passe à bassins à fentes verticales débouchant sur une cage de capture.
Malgré un biais de capture au niveau des petits individus, le contrôle de la passe à poisson de Coo a révélé que la passe remplissait bien son objectif multi-spécifique et permet de reconnecter efficacement l’aval et l’amont de la cascade de Coo.
Afin de déterminer le comportement des poissons à l’approche de la cascade et du dispositif de franchissement de Coo, nous avons capturé en amont de la cascade des barbeaux (Barbus barbus, n = 16) et des ombres (Thymallus thymallus, n=6) (espèces migratrices potamodromes) un peu avant leur période de reproduction, et nous les avons suivis par télémétrie via des émetteurs radio et PIT-tag combinés, détectables dans un système de détection juste en aval du dispositif de franchissement. Cela nous a permis de déterminer les comportements des individus, afin de quantifier l’efficacité de la passe à poisson de Coo, en termes d’approche, d’attraction et de franchissement notamment. Un pistage mobile a aussi été réalisé, afin de suivre les déplacements de grande ampleur des poissons (en dehors du système de détection).
Malgré l’emplacement stratégique de la passe à poisson (des études préalables à sa construction ont été réalisées), le dispositif de franchissement de Coo s’est révélé très peu performant. Nous avons pu déterminer que le principal facteur limitant l’efficacité de la passe est son manque d’attractivité (25% seulement), étant donné que les poissons étaient beaucoup plus attirés par le pied de la cascade (86,4% des individus) plutôt que par le canal de fuite adjacent (45,5% des individus) où se situe la passe à poisson. Les conditions climatiques particulièrement sèches durant la période d’étude (sécheresse, débits extrêmement faibles) peuvent probablement expliquer ce problème, étant donné que l’entrée du canal de fuite se trouvait parfois quasiment à sec. La majorité des individus suivis n’a ainsi pas exploré la passe, même si certains sont restés longtemps dans le système de détection (jusqu’à un mois et demi). Au final, seul deux barbeaux ont franchi la passe de Coo. Une solution pourrait être d’augmenter le débit d’eau du canal de fuite.


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Auteur

  • Freixinos, Axelle ULiège Université de Liège > Master biol. orga. & écol., fin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Joaquim-Justo, Célia ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Biologie, Ecologie et Evolution > Ecologie animale et écotoxicologie
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Frederich, Bruno ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Biologie, Ecologie et Evolution > Morphologie fonctionnelle et évolutive
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Peeters, Alexandre ULiège Université de Liège - ULiège > Département de géographie > Département de géographie
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
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