Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : " Réactogénicités locales et systémiques de la troisième dose du vaccin contre la covid-19 : proportions et facteurs conditionnant "

Abstract

RÉSUMÉ Introduction : La survenue du virus SARS CoV2 qui a causé la maladie Covid 19 a été un enjeu majeur de la santé Publique mondial. L’administration des différents types de vaccin contre le virus SARS CoV2 a permis de combattre la pandémie. Cependant, certains vaccins ont présenté des effets secondaires qui ont créé des craintes par conséquence des réticences au vaccin contre la Covid-19. Une analyse et une explication sur l’apparition des effets indésirables permettrait de rassurer la population sur l’innocuité des vaccins et serait un moyen d’atténuer leur crainte et ainsi la sensibiliser à se faire vacciner ou à prendre leur dose de rappel. L’objectif de ce travail est donc de déterminer les facteurs qui conditionnent l’apparition de la réactogénicité locale et systémique à la troisième dose du vaccin anti-covid 19 afin d’apporter les éléments de réponses sur la question des effets secondaires. Matériel et méthode : Le design d’étude de type observationnel transversal à visée analytique. Une combinaison de régression logistique univariée et multivariée a été réalisée pour identifier les facteurs d’apparition de la réactogénicité locale et de la réactogénicité systémique après la troisième dose du vaccin contre la Covid-19. Le traitement des données a été réalisé à l’aide du logiciel SAS 9.4 et les résultats présentés sous forme d’OR (95%) et de p-valeur avec un seuil de significativité fixée à <=0.05%. Résultats : 151 sujets ont été collecté. La variable type de vaccin dose 3 a été identifiée comme étant significativement associée à la réactogénicité locale. Plus précisément, la catégorie Moderna vs Pfizer était significativement associée à la réactogénicité locale : [OR =0.29 ; IC95% (0.091- 0.899)]. En ce qui concerne la réactogénicité systémique, on note également qu’il y avait une association statistiquement significative entre la réactogénicité systémique et la variable ethnicité. Plus précisément, avec la catégorie Européenne vs Afrique subsaharienne [OR=4.76 ; IC95% (1.484- 15.283)]. Conclusion : La probabilité d’apparition de la réactogénicité systémique chez les sujets d’ethnicité européenne serait 4.76 fois plus élevée comparée à celle des sujets d’ethnique Afrique subsaharienne. Par ailleurs, nous en arrivons également à la conclusion selon laquelle, le vaccin de Moderna diminuerait de 71% le risque d’apparition de la réactogénicité locale comparé à celui de Pfizer. Mots clés : Covid 19, Vaccin, évènements indésirables, réactogénicité locale, réactogénicité systémique.