Travail de fin d'études: Etude comparative de l'utilisation de deux passes migratoires dans le sens de la montaison pour rétablir la continuité écologique dans la Meuse et l'Ourthe
Mabeki Nkuansambu, Yves
Promoteur(s) : Benitez, Jean-Philippe ; Ovidio, Michaël
Date de soutenance : 8-sep-2022/9-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16488
Détails
Titre : | Travail de fin d'études: Etude comparative de l'utilisation de deux passes migratoires dans le sens de la montaison pour rétablir la continuité écologique dans la Meuse et l'Ourthe |
Auteur : | Mabeki Nkuansambu, Yves |
Date de soutenance : | 8-sep-2022/9-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Benitez, Jean-Philippe
Ovidio, Michaël |
Membre(s) du jury : | Nzau Matondo, Billy
Lucas, Julie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 56 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master de spécialisation en gestion des ressources aquatiques et aquaculture |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] A l’heure actuelle les rivières représentent des écosystèmes fortement impactés par
les activités anthropiques. Une des conséquences les plus dommageables pour la faune
aquatique et plus particulièrement la faune piscicole, est la fragmentation de l’habitat par le
biais de l’aménagement de barrages. La nécessité de rétablir la libre circulation des poissons
par des dispositifs de franchissement devient dès lors préoccupante.
Notre étude se situe dans le cadre général des projets des deux passes migratoires
dans le sens de montaison qui sont contrôlées par le biais de pièges de capture, une sur la
Meuse à Lixhe et une autre sur l’Ourthe aux Grosses Battes. Le suivi de ces 2 passes se fait
durant deux années (2021 et 2022) pendant une période de 4 mois (mars à juin) pour chaque
année.
Par le biais de pièges de capture, n=2233 individus des 15 espèces pour l’échelle de
Lixhe et n=319 individus des 11 espèces pour l’échelle des Grosses battes ont été capturé
pendant les deux années. Dans l’ensemble des captures les espèces rhéophiles étaient plus
abondantes que les non rhéophiles. La périodicité des captures interannuelle à l’échelle de
Lixhe a été définie pour les Aspe, Brème commune, Chevaine, Gardon, Hotu et Silure. Les 3
premières espèces ont montré des différences significatives dans leur période des captures par
contre les 3 dernières n’ont pas présenté des différences significatives. Quant à la périodicité
des captures inter-sites 4 espèces (Brème commune, Chevaine, Hotu et Silure) ont été
utilisées, lesquelles ont présenté toutes des différences significatives. Néanmoins les résultats
de ces deux années de monitoring confirment l’aspect multi-spécifique de ces deux passes à
poisson.
Nous concluons que cette étude comparative pourrait être amélioré en prenant un peu
plus du temps que deux ans, en analysant des données plus importantes et en associant les
différentes variables environnementales afin d’affiner les résultats.
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