Comment deux dispositifs visant une éducation citoyenne (gestion des conflits) implémentés dans les classes et dans les cours de récréation d'une école pourraient-ils être ressentis par les enseignants, les élèves et l'assistant social du Centre PMS comme ayant un impact sur le bien-être des élèves ?
Gillebert, Luna
Promotor(s) : Baye, Ariane
Date of defense : 29-Aug-2022/6-Sep-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/16544
Details
Title : | Comment deux dispositifs visant une éducation citoyenne (gestion des conflits) implémentés dans les classes et dans les cours de récréation d'une école pourraient-ils être ressentis par les enseignants, les élèves et l'assistant social du Centre PMS comme ayant un impact sur le bien-être des élèves ? |
Author : | Gillebert, Luna |
Date of defense : | 29-Aug-2022/6-Sep-2022 |
Advisor(s) : | Baye, Ariane |
Committee's member(s) : | Schillings, Patricia
Fossion, Gilles |
Language : | French |
Keywords : | [fr] éducation citoyenne [fr] bien-être [fr] émotions positives [fr] émotions négatives [fr] conflits [fr] gestion des conflits |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Selon Marc & Picard (2015), pour pouvoir vivre ensemble, il faut que des conflits éclatent ; ils font partie de la bonne relation à l’autre, tout comme la coopération, la bonne entente, l’évitement… Selon les auteurs abordés (Dethier, 2018 ; Buchs & al., 2008 ; Cormier, 2004 ; Monroy & Fournier, 1997), le conflit peut être positif s’il est acteur de changement et synonyme de remise en question. Dethier (2018) nous invite d’ailleurs à renverser la situation et à voir les avantages que l’individu peut tirer d’un conflit. Des compétences sociales telles que la bienveillance, l’empathie et le respect sont nécessaire afin d’écouter activement les élèves en conflit (Dethier, 2018). Par ailleurs, cerner les mécanismes du conflit permettrait, selon Monroy & Fournier (1997) d’en atténuer les effets. L’auteure (2004) ajoute même qu’il n’y aurait pas de solution miracle, ni de bonne solution ; il faudrait faire appel à sa créativité car plusieurs solutions seraient envisageables.
C’est pourquoi plusieurs programmes et méthodes existent pour aller à la rencontre et faire face aux conflits de façon bienveillante. Parmi ceux-ci, nous trouvons le programme Graines de Médiateurs par l’Université de Paix (n.d.) qui propose une approche centrée sur le vivre-ensemble au sein de la classe, et le Projet de prévention des violences visibles et invisibles dans les cours de récréation par l’équipe de Humbeeck (2014), qui propose d’instaurer des règles au sein des cours de récréation. Si l’on suit l’avis de Menesini & Salmivalli (2017), la durabilité et le maintien dans le temps des deux dispositifs au sein de l’établissement permettront de poursuivre les efforts qui ont été entrepris par l’équipe éducative, pour améliorer les sentiments positifs de ces élèves.
A partir de ces éléments théoriques, des entretiens ainsi que des observations, différents aspects des dispositifs (vivre ensemble, conseils de discipline, zones de couleurs) seront abordés avec les acteurs ayant participé à l’étude. Mais, les effets de ces deux programmes sont-ils perçus par les acteurs comme ayant un impact sur le bien-être des élèves ?
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