Mémoire de fin d'études : "L'enfant en ville : Le jeu comme outil de connaissance des qualités urbaines et paysagères. Comment les caractères des espaces urbains stimulent l'activité et/ou le jeu chez l'enfant ?"

Abstract

Au XXe siècle, l’architecte Aldo Van Eyck débute la réalisation d’espaces de jeux dans la ville d’Amsterdam à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale. Ce phénomène a provoqué le retour des enfants dans les rues, ils ont propagé l’espoir d’un nouveau monde dans la ville d’après-guerre. Par sa réflexion, l’architecte hollandais réussit à créer des espaces de jeux inédits. Ceux-ci permettent l’appropriation individuelle des enfants et des adultes, tout en s’intégrant parfaitement dans le tissu urbain. Mais au fil des années, ces lieux dédiés à l’imagination et au mouvement de l’enfant dans l’espace public, ont pris une tournure totalement différente. Il n’est plus question de favoriser l’appropriation de l’espace public par l’enfant, à travers ses activités ludiques, tirées de son monde imaginaire. Cet objectif est perdu de vue. Aujourd’hui, l’enfant est isolé loin de la ville, dans des plaines de jeux sécuritaires où l’aménagement ne permet plus l’exploration de l’imaginaire. Le jeu, sa signification et ses bienfaits sont oubliés. Dans un premier temps, ce mémoire cherche à comprendre les éléments clés du travail de Van Eyck, pour ensuite tenter de les retrouver dans les espaces publics du centre historique de la ville de Liège. Ainsi, la question posée est la suivante: Comment les caractères des espaces urbains stimulent l’activité et/ou le jeu chez l’enfant ?