Les stratégies mises en place par les employés diplômés d'études supérieures pour faire face à l'ennui au travail
Cresson, Julien
Promotor(s) : Hansez, Isabelle
Date of defense : 21-Jun-2023/27-Jun-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/17083
Details
Title : | Les stratégies mises en place par les employés diplômés d'études supérieures pour faire face à l'ennui au travail |
Translated title : | [en] Strategies used by post-graduate degree employees to cope with boredom at work |
Author : | Cresson, Julien |
Date of defense : | 21-Jun-2023/27-Jun-2023 |
Advisor(s) : | Hansez, Isabelle |
Committee's member(s) : | Blavier, Adelaïde
Fossion, Gilles |
Language : | French |
Number of pages : | 94 |
Keywords : | [en] Boredom at work [en] Work boredom [en] Bore-out [en] Copings [en] Coping strategies [en] Job boredom [en] Boredom in the workplace [fr] Ennui au travail [fr] Stratégies de coping |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Social, industrial & organizational psychology |
Research unit : | ValoRH |
Target public : | Researchers Student General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie sociale, du travail et des organisations |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Au fil des dernières années, la littérature a mis en évidence un lien certain entre l’épuisement professionnel et la surcharge de travail, ce qui s’est formalisé sous le terme de burnout. Plus récemment, la recherche a mis également en avant un nouveau lien : le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui et la sous-charge de travail. Ce syndrome est aussi connu sous le nom de bore-out (Rothlin & Weder, 2007). Certains auteurs sembleraient donc vouloir, à l’image du burnout, inclure cet ennui chronique au travail dans la catégorie des risques psychosociaux (Bataille, 2016). Cependant, la littérature sur le sujet reste encore un domaine trop peu étudié que pour en mesurer son impact réel.
Dans ce contexte, notre recherche avait donc pour ambition de donner l’opportunité à vingt employés diplômés d’études supérieures de prendre la parole au sujet de leur ennui au travail, et plus précisément, à propos des stratégies de coping qu’ils mettaient en place pour essayer d’y remédier. Afin de mener à bien notre étude exploratoire, une méthode de recherche qualitative et inductive a été retenue. La récolte des données s’est donc effectuée à travers 20 entretiens individuels et semi-structurés sur un échantillon d’employés au minimum diplômés d’études supérieures et s’ennuyant au travail. Ces matériaux d’analyse nous ont permis de déterminer les causes, les conséquences et les stratégies de coping issues de l’ennui de nos travailleurs. De cette manière, nous avons été en mesure de confirmer à la fois les aspects théoriques et pratiques ainsi que de mettre en lumière de nouveaux éléments.
Pour conclure, il est important pour les entreprises de rester vigilant face à cette problématique, compte tenu des conséquences négatives qu’elle peut entraîner pour le travailleur. En effet, il pourrait être judicieux d’envisager de proposer des tâches plus stimulantes, un rythme de travail plus adéquat, de privilégier des feedbacks réguliers afin d’apporter davantage de sens aux tâches quotidiennes, et enfin, de fournir un cadre de travail ouvert au développement personnel et aux opportunités de croissance.
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