Le raisonnement analogique chez les enfants porteurs d'un trouble du spectre de l'autisme
Collinet, Marie
Promoteur(s) : Comblain, Annick
Date de soutenance : 21-jui-2023/27-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17132
Détails
Titre : | Le raisonnement analogique chez les enfants porteurs d'un trouble du spectre de l'autisme |
Auteur : | Collinet, Marie |
Date de soutenance : | 21-jui-2023/27-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Comblain, Annick |
Membre(s) du jury : | Maillart, Christelle
Schmetz, Coraline |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 79 |
Mots-clés : | [fr] Raisonnement analogique [fr] Trouble du spectre de l'autisme [fr] Raisonnement |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Ce mémoire avait pour objectif d’évaluer les effets de certains facilitateurs du raisonnement analogique chez les enfants porteurs d’un trouble du spectre de l’autisme en reproduisant les expériences de Christie et Gentner (2010). Ces expériences avaient permis de montrer que des enfants neurotypiques d’âge préscolaire étaient déjà capables de raisonner de manière analogique, et ce, même pour des relations plus complexes comme les relations spatiales.
Nous avons posé trois hypothèses de recherche. La première postulait que les enfants porteurs d’un trouble du spectre de l’autisme ne profiteraient pas de l’effet facilitateur de la présentation simultanée des exemples. La deuxième posait que ces mêmes enfants ne parviendraient pas à raisonner de manière analogique malgré l’ajout d’un troisième exemple. Enfin, nous avons postulé comme dernière hypothèse que les enfants avec un TSA auraient plus de difficultés à raisonner par analogie en présence d’illustrations abstraites qu’en présence d’illustrations concrètes.
Une épreuve de catégorisation maison a été proposée aux enfants porteurs d’un TSA et aux enfants neurotypiques. Elle consistait à choisir parmi deux cartes, une correspondance relationnelle et un distracteur perceptuel, celle qui avait le même nom que les exemples donnés. Cette tâche était déclinée dans différentes conditions, afin de répondre à nos hypothèses de départ : les conditions « exemples simultanés » et « exemples séquentiels », les conditions « deux exemples » et « trois exemples », et les conditions « illustrations concrètes » et « illustrations abstraites ». Les participants ont également été soumis aux Matrices colorées de Raven et à l’EVIP.
Les résultats ont permis de confirmer deux de nos hypothèses. En effet, les enfants du groupe expérimental n’ont pas été en mesure d’appliquer les analogies, même en condition de présentation simultanée ou en présence d’un exemple supplémentaire. Leurs résultats ne différaient pas de ceux obtenus en condition de présentation séquentielle ou face à deux exemples. Notre troisième hypothèse n’a pas pu être confirmée par les analyses menées. Il semblerait que les enfants porteurs d’un TSA n’aient pas été impactés par le niveau d’abstraction des illustrations. Nous avons conclu ce projet en évoquant la variabilité des résultats au sein des groupes. Nous avons notamment mis en évidence une différence de raisonnement entre les enfants plus jeunes et les plus âgés, et ce, dans les deux groupes.
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