L'interdiction de destruction et de mise en décharge des invendus non-alimentaires implémentée pa la loi AGEC: Impact sur les entreprises présentes dans le secteur français de l'habillement de luxe.
Moradi, Cyntia
Promoteur(s) : Mertens de Wilmars, Sybille
Date de soutenance : 23-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17314
Détails
Titre : | L'interdiction de destruction et de mise en décharge des invendus non-alimentaires implémentée pa la loi AGEC: Impact sur les entreprises présentes dans le secteur français de l'habillement de luxe. |
Auteur : | Moradi, Cyntia |
Date de soutenance : | 23-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Mertens de Wilmars, Sybille |
Membre(s) du jury : | Delnoy, Michel |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 102 |
Mots-clés : | [fr] Invendus, loi AGEC, luxe, habillement |
Discipline(s) : | Sciences économiques & de gestion > Multidisciplinaire, généralités & autres |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences de gestion, à finalité spécialisée en droit |
Faculté : | Mémoires de la HEC-Ecole de gestion de l'Université de Liège |
Résumé
[fr] Depuis maintenant de nombreuses années, le développement durable est un sujet de préoccupation tant pour les gouvernements que pour les entreprises et les particuliers. Dès lors, différentes lois sont mises en place afin de réduire nos émissions et d’atteindre les objectifs signés lors de différentes conventions internationales. Parmi ces législations, la loi n°2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, dite loi AGEC, vise, en son article 35, la responsabilisation des industries non-alimentaires. En effet, depuis le 1er janvier 2022, celles-ci sont obligées de repenser la fin de vie de leurs invendus non-alimentaires, l’article 35 interdisant la destruction de ceux-ci.
L’incinération ou la mise en décharge des invendus étaient pourtant une pratique répandue dans l’industrie de la mode, spécialement dans la niche du luxe, car elle permet la préservation de l’image de marque. L’objectif de ce travail est donc d’étudier ce que les entreprises de la mode de luxe présentes sur le marché français ont mis en place pour se conformer à la loi sans perdre leur image de luxe.
Ce travail présente dès lors dans un premier temps le monde du textile-habillement de luxe en France ainsi que le problème environnementale sur le secteur. La loi AGEC et l’article 35 sont ensuite présentés. Dans un troisième temps, une liste non-exhaustive de modèles et opportunités théoriques ou déjà mis(es) en place par quelques précurseurs est dressée. Pour finir, l’impact dans la pratique de cette loi est analysé de manière qualitative grâce à deux interviews et aux communications des acteurs sur leur site officiel, dans la presse et les médias. Au-delà de la question de l’impact, les solutions durables implémentées par les marques les plus vendeuses de vêtements de luxe présentes en France sont présentées.
Citer ce mémoire
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