Effets de l'âge et des capacités d'inhibition dans le phénomène du manque du mot dans une population âgée de 50 à 70 ans
Villière-Daviller, Jade
Promoteur(s) : Poncelet, Martine
Date de soutenance : 21-jui-2023/27-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17503
Détails
Titre : | Effets de l'âge et des capacités d'inhibition dans le phénomène du manque du mot dans une population âgée de 50 à 70 ans |
Auteur : | Villière-Daviller, Jade |
Date de soutenance : | 21-jui-2023/27-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Poncelet, Martine |
Membre(s) du jury : | Brédart, Serge
Querella, Pauline |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 105 |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le phénomène du manque du mot est fréquent et peut apparaître chez n’importe qui et à tout moment et peut se montrer frustrant. Cet évènement a malheureusement tendance à s’accentuer avec l’âge. Une étude déjà publiée de Verhaegen et Poncelet (2013) portant sur la comparaison des performances de 3 groupes d’âges différents dans une tâche de dénomination de substantifs. Les auteurs ont alors pu montrer une augmentation du temps de réaction (TR) dès 50 ans et une diminution du nombre de réponses correctes (RC) dès 60 ans.
Cette présente étude a pour but d’affiner et de développer davantage les observations réalisées dans cette précédente étude tout en intégrant la notion de déficit d’inhibition pouvant potentiellement impacter la capacité de dénomination du sujet. Chaque épreuve proposée est évaluée selon le nombre de RC et le TR des participants. Le premier objectif est d’évaluer l’effet de l’âge sur les performances en dénomination de substantifs. Le second objectif explore les effets respectifs de la catégorie lexicale (nom commun/verbe) et de la fréquence lexicale (FLH/FLM/FLB). L’objectif suivant s’intéresse à tester la vitesse de traitement affectée ou non par l’âge. Le quatrième objectif cherche à évaluer les capacités d’inhibition dans différentes modalités. Enfin, le dernier objectif repose sur la présence ou non d’un lien entre le taux de RC en condition inhibitrice aux épreuves d’inhibition et le taux de RC à l’épreuve de dénomination de 135 substantifs (Bonin).
L’étude suit ainsi 3 groupes d’âges différents (25-35 ans, 50-60 ans et 60-70 ans), composés chacun de 25 participants. La méthodologie de cette étude suit principalement celle de Verhaegen et Poncelet (2013). 2 épreuves de dénomination de 54 substantifs et 54 verbes (Wiot), sur lesquelles seront effectuées les analyses d’effet de la catégorie lexicale et fréquence lexicale, ainsi que 3 épreuves d’inhibition (visuelle, phonologique et sémantique) s’ajoutent.
Les résultats ont rapporté un effet de l’âge à l’épreuve de dénomination de 135 substantifs uniquement sur les TR avec des TR plus longs à partir de 60 ans. La catégorie lexicale influence les TR avec des TR plus longs chez le groupe 60-70 ans et pour les verbes. La fréquence lexicale a également un effet sur le nombre de RC (verbes et substantifs) et sur les TR (uniquement verbes). Un déclin du TR à partir de 60 ans est également révélé dans la tâche évaluant la vitesse de traitement. Par la suite, les analyses ont montré que l’âge, le type de traitement de l’information et la modalité d’amorce ont chacun un effet sur les capacités d’inhibition. Enfin, l’étude n’a pas pu prouver une quelconque corrélation entre les capacités d’inhibition et celles de dénomination de substantifs.
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