Comment gérer la douleur post-opératoire lors de l'ébourgeonnage ou de l'écornage chez les bovins selon la règle des 3S et en quoi cela présente-t-il un avantage ?

Abstract

La douleur chez les bovins commence à être un sujet d’attention. En effet, l’opinion public est en train de changer et le bien-être animal en est au centre. Ceci a donc des répercussions sur les pratiques que les bovins vont subir au cours de leurs vies. Il est donc primordial pour les fermiers et vétérinaires ruraux de collaborer étroitement pour donner une image la plus respectable possible. J’ai choisi de me concentrer sur la douleur post-opératoire lors de l’ébourgeonnage chez les veaux de moins de 2 mois et l’écornage chez les veaux de plus de 2 mois pour ce travail de fin d’études. Mais pourquoi ? Premièrement, c’est une pratique courante au sein des élevages car les cornes sont dangereuses pour l’éleveur mais elles sont aussi sources de blessures pour leurs congénères, perte d’espace au niveau des mangeoires, etc. Deuxièmement, la législation prévoit une anesthésie locale lors de ces pratiques pour réduire la douleur mais cette législation a ses failles. Les études ont clairement démontré que les bovins ressentaient de la douleur post-opératoire malgré cet anesthésique local et que donc un AINS était recommandé en plus pour gérer cette douleur. Lequel ? C’est ce que ce travail de fin d’études va essayer de définir. Enfin, cette pratique peut être soumise à la règle des 3S c’est-à-dire « Supprimer, Substituer et Soulager ». Ceci va vraiment diriger ce manuscrit car des alternatives pourraient être explorées avec la génétique (gène acère) mais aussi trouver la méthode la moins douloureuse. Et la gestion de cette douleur est l’objet principal de ce travail car si cet objectif est atteint, le fermier y trouvera un intérêt économique (ce qui le motivera), le vétérinaire aura rempli ses devoirs en termes de bien-être animal et l’opinion public sera meilleure.