Travail de fin d'études[BR]- La participation à deux séminaires sur une thématique fiscale pointue [BR]- La participation à un séminaire méthodologique[BR]- La rédaction d'une dissertation : "Le droit au silence en matière fiscale - rappel des principes et focus sur les articles 381 C.I.R. 92 et 92ter C.T.V.A., tels que modifiés par la loi du 20 novembre 2022, coup de pouce ou coup de canif ?".
Garcia Blanco, Rachel
Promoteur(s) : Stevenaert Meeus, François ; Delobbe, Gauthier
Date de soutenance : 23-aoû-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18392
Détails
Titre : | Travail de fin d'études[BR]- La participation à deux séminaires sur une thématique fiscale pointue [BR]- La participation à un séminaire méthodologique[BR]- La rédaction d'une dissertation : "Le droit au silence en matière fiscale - rappel des principes et focus sur les articles 381 C.I.R. 92 et 92ter C.T.V.A., tels que modifiés par la loi du 20 novembre 2022, coup de pouce ou coup de canif ?". |
Auteur : | Garcia Blanco, Rachel |
Date de soutenance : | 23-aoû-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Stevenaert Meeus, François
Delobbe, Gauthier |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 41 |
Discipline(s) : | Droit, criminologie & sciences politiques > Droit fiscal |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master de spécialisation en droit fiscal |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Résumé
[fr] L’automne 2022 a été le berceau d’évolutions en matière de procédure fiscale. En effet, la loi
du 20 novembre 2022 portant des dispositions fiscales et financières diverses est passée par là
et a apporté avec elle, son lot de modifications. Parmi celles qui retiennent notre attention, l’on
trouve le nouveau mécanisme de l’astreinte, introduit aux articles 92ter du Code de la taxe sur
la valeur ajoutée et 381 du Code d’impôt sur les revenus de 1992. Dorénavant, l’administration
fiscale peut obtenir des contribuables ou des tiers, ne se soumettant pas à leur devoir de
collaboration, qu’ils exécutent leurs obligations, en ayant recours aux juridictions afin qu’elles
prononcent une condamnation sous astreinte.
La présente dissertation a pour but de se pencher sur la compatibilité des articles 381 C.I.R. 92
et 92ter C.T.V.A. avec les droits fondamentaux, et plus particulièrement, avec le droit de ne
pas contribuer à sa propre incrimination dans sa composante, droit au silence. Pour ce faire,
avant même de traiter de l’astreinte, nous veillerons d’abord, à analyser les principaux pouvoirs
d’investigation dont l’administration fiscale est munie, car l’astreinte tend, assurément, à
renforcer les prérogatives du fisc dans l’exercice de ses enquêtes, puisqu’elle permet d’exercer
une coercition, à la suite d’un refus de coopération. Nous tiendrons également quelques propos
sur le devoir de collaboration, en lui-même. Ensuite, afin de répondre à la question qui soustend nos recherches, il sera essentiel de nous arrêter sur le droit au silence, en tant que tel. Dans
ce but, nous nous attarderons, brièvement sur les sources du droit au silence, sa définition et
son origine. Il sera bien entendu, fait état du critère de l’accusation en matière pénale et du
positionnement de ce critère par rapport aux sanctions fiscales. En outre, nous nous
consacrerons à l’application du droit de se taire dans la procédure fiscale. A cette fin, nous
appuierons nos développements sur la jurisprudence pertinente en la matière, et surtout, sur les
arrêts de principe prononcés par la Cour européenne des droits de l’homme. Après quoi, nous
immergerons nos lecteurs dans l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 12 octobre 2017, car c’est
à cette occasion, que la Cour relève un vide législatif qui sera comblé par la loi du 20 novembre
2022 et le nouveau mécanisme de l’astreinte. Enfin, nous présenterons le mécanisme de
l’astreinte, en lui-même. Notre réflexion se fondera, notamment, sur les travaux préparatoires
de la loi du 20 novembre 2022 et la doctrine.
A l’issue de notre contribution, nous déterminerons si les articles 381 C.I.R. 92 et 92ter
C.T.V.A., en ce qu’ils introduisent le mécanisme de l’astreinte doivent être perçus comme les
vecteurs d’un coup de pouce du législateur fiscal en faveur de l’administration ou bien comme
un coup de canif dans les engagements internationaux de la Belgique au niveau des droits de
l’homme.
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