Utilisation des phoques comme bioindicateurs de la contamination marine par les éléments chimiques
Marchand, Laurine
Promoteur(s) : Pinzone, Marianna ; Das, Krishna
Date de soutenance : 4-sep-2023/5-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18491
Détails
Titre : | Utilisation des phoques comme bioindicateurs de la contamination marine par les éléments chimiques |
Auteur : | Marchand, Laurine |
Date de soutenance : | 4-sep-2023/5-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Pinzone, Marianna
Das, Krishna |
Membre(s) du jury : | Delille, Bruno
Grégoire, Marilaure Michel, Loïc |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Physique, chimie, mathématiques & sciences de la terre > Multidisciplinaire, général & autres |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en océanographie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Ce mémoire scientifique avait pour objectif d'étudier la présence d'éléments chimiques dans les
tissus de foies et de muscles de six espèces de phoques (phoques gris, communs, annelés, du
Groenland, à capuchon et barbus) présents dans les régions OSPAR I (Arctique) et II (mer du
Nord). Il visait également à évaluer le potentiel de ces phoques comme bioindicateurs de la
pollution par les éléments chimiques.
L'analyse des concentrations en 33 éléments chimiques dans les foies et les muscles a révélé la
présence de nombreux contaminants. Les éléments majoritaires étaient le zinc, le mercure, le
sélénium et le cadmium. Des éléments issus des nouvelles technologies comme l'antimoine, le
lanthane et le néodyme ont également été quantifiés.
Les concentrations variaient en fonction de l'espèce, du sexe, de l'âge et surtout du tissu analysé.
Les niveaux étaient systématiquement plus élevés dans le foie, organe d'accumulation et de
détoxification.
Cette étude a confirmé la contamination des phoques par plusieurs éléments chimiques histo riques et émergents. Elle souligne leur capacité à intégrer l'exposition chimique de leur envi ronnement du fait de leur position trophique élevée et de leur longévité. Le foie semble le tissu
le plus adéquat pour surveiller l'accumulation des contaminants sur le long terme.
Cependant, le choix des éléments issus des nouvelles technologies à mesurer chez les phoques
doit être judicieux. Seuls certains éléments comme l'antimoine, le lanthane et le néodyme ont
été quantifiés de façon significative. D'autres éléments étaient indétectables ou très faiblement
concentrés.
Des études complémentaires sont nécessaires pour sélectionner les éléments pertinents à ana lyser chez chaque espèce et établir des valeurs de référence. Une telle démarche permettrait
d'optimiser l'utilisation des phoques comme bioindicateurs de ces nouveaux contaminants dans
le cadre de la convention OSPAR.
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