Travail de fin d'études[BR]- Travail de fin d'études: "Analyse quantitative des variables influençant l'opinion des riverains liégeois concernant les salles de consommation à moindre risque."[BR]- Séminaire d'accompagnement à l'écriture
Greco, Alexandra
Promoteur(s) : André, Sophie
Date de soutenance : 24-aoû-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18567
Détails
Titre : | Travail de fin d'études[BR]- Travail de fin d'études: "Analyse quantitative des variables influençant l'opinion des riverains liégeois concernant les salles de consommation à moindre risque."[BR]- Séminaire d'accompagnement à l'écriture |
Auteur : | Greco, Alexandra |
Date de soutenance : | 24-aoû-2023 |
Promoteur(s) : | André, Sophie |
Membre(s) du jury : | El Guendi, Sarah
cortes Leclou, Juan |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 38 |
Discipline(s) : | Droit, criminologie & sciences politiques > Criminologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en criminologie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Résumé
[fr] De nombreuses études ont mis en avant la mauvaise opinion de la population à l’égard des individus souffrant de dépendance aux substances illicites. Cette opinion négative est grandement influencée par la visibilité de la consommation de drogue qui se fait de plus en plus en milieu urbain (Jauffret-Roustide, 2011, Cusick & Kimber, 2007). Pour pallier cela, les politiques s’orientent de plus en plus vers des dispositifs de réduction des dangers tel que les salles de consommation à moindre risque. Malgré un consensus scientifique établi quant à l’utilité des salles de consommation, l’opinion publique reste, quant à elle, assez réticente à la venue d’un tel dispositif (Barry et al., 2014, Salmon et al, 2007, Davidson et Howe, 2014). La présente étude a pour ambition de déceler une série de variables qui pourraient influencer l’opinion des salles de consommation. À cette fin, un questionnaire quantitatif a été diffusé auprès des riverains de douze quartiers liégeois. Les résultats de cette étude ont mis en avant que dix variables sur les douze étudiées ont une influence sur l’opinion des salles de consommation. C’est le cas de la consommation de drogue passée, des attributions causales aux addictions, de la prise en charge des toxicomanies, de l’impact de l’implantation d’une salle de consommation, des expériences rencontrées au centre-ville liées à la drogue, du NIMBYisme, des phénomènes jugés problématiques dans le quartier, de la gravité de la discrimination envers les consommateurs, l’attitude envers les toxicomanes et des sanctions appropriées pour une possession de substances. En revanche, les variables évaluant l’appréciation générale du quartier ainsi que les connaissances au sujet des drogues semblent n’avoir, dans notre échantillon, aucune influence sur l’opinion des salles de consommation à moindre risque.
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