Suivi du contenu azoté des boutures de Posidonia oceanica après une opération de restauration et mise au point d'une méthode d'identification de la présence des bactéries fixatrices d'azote dans ses tissus racinaires
Frémal, Morgan
Promoteur(s) : Gobert, Sylvie ; Wilmotte, Annick
Date de soutenance : 4-sep-2023/5-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18598
Détails
Titre : | Suivi du contenu azoté des boutures de Posidonia oceanica après une opération de restauration et mise au point d'une méthode d'identification de la présence des bactéries fixatrices d'azote dans ses tissus racinaires |
Titre traduit : | [en] Monitoring the nitrogen content of Posidonia oceanica transplants after a restoration operation and development of a method for identifying the presence of nitrogen-fixing bacteria in its root tissues. |
Auteur : | Frémal, Morgan |
Date de soutenance : | 4-sep-2023/5-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Gobert, Sylvie
Wilmotte, Annick |
Membre(s) du jury : | Alvera Azcarate, Aida
Compère, Philippe Lepoint, Gilles |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 44 |
Mots-clés : | [fr] Posidonia oceanica [fr] azote [fr] restauration [fr] racine [fr] bactéries |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie |
Centre(s) de recherche : | Laboratoire d'Oécanologie de l'Uliège et STARESO Calvi, Corse |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en océanographie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] En Méditerranée, Posidonia oceanica est la phanérogame marine présentant la plus grande aire
de distribution. Cependant, au cours des 50 dernières années, les pressions anthropiques ont fait
régresser de 34% la surface totale de ces herbiers marins, entrainant la mise en place de projets
de restauration comme méthode compensatoire. Néanmoins, le taux de succès moyen de ce type
de projet ne dépasse pas les 50% et la capacité des boutures de P. oceanica à absorber
efficacement l'azote pourrait être un facteur significatif contribuant à ces résultats peu
concluants. L’étude des bactéries fixatrices d’azote endophytiques chez les magnoliophytes
marines semble primordiale étant donné le rôle crucial qu’elles ont joué dans l'acquisition de
l'azote chez les plantes terrestres. Ce travail a pour objectif de réaliser un suivi du contenu
isotopique et élémentaire en azote des boutures de Posidonie avant et un an après une opération
de transplantation et de développer une méthode d’identification de la présence des bactéries
fixatrices d’azote présente dans l’endosphère de P. oceanica.
Le ratio isotopique (δ15N) et le contenu élémentaire (N%) en azote ont été mesurés dans les
feuilles, les racines et les rhizomes à l’aide d’un spectromètre de masse Optima couplé à un
analyseur élémentaire C-N-S. Pour identifier la présence de bactéries fixatrices d’azote, le gène
nifH, codant pour la nitrogénase, a été isolé du reste de l’ADN présent dans l’endosphère et
amplifié par PCR à l’aide d’une paire d’amorce spécialisée (Ueda19F – R6). La présence de
fixateurs d’azote a été contrôlée sur gel d’agarose.
Le taux de survie des transplants après 1 an est supérieur à 100%, ce qui indique une
augmentation du nombre de faisceaux et atteste de la croissance de ceux-ci. L’analyse des ratios
isotopiques et du contenu élémentaire en azote des boutures n’a montré aucune différence avec
les échantillons témoins récoltés sur des herbiers sains, témoignant de leur bon état de santé. La
méthode d’identification de la présence des bactéries fixatrices d’azote a permis de mettre en
évidence la présence du gène nifH dans la grande majorité de nos échantillons.
Bien que les données des ratios isotopiques et du contenu élémentaire en azote soient
encourageantes, l’absence de données à la fin de la 1ère année de transplantation ne permet pas
d’attester avec certitude de la capacité de survie des transplants à long terme. En revanche, les
résultats obtenus semblent suggérer que les boutures issues des intermattes présentent des
chances de survie supérieures à celles des boutures épaves. De plus, le développement de cette
technique d’identification représente une étape clé dans la compréhension du rôle des bactéries
fixatrices d’azote dans l’endosphère de P. oceanica.
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