Contribution à l'analyse de l'influence du mode trophique sur la stabilité et la bioénergétique de la méduse Cassiopée et de son algue symbiotique Symbiodinium
Joly, Sarah
Promoteur(s) : Cardol, Pierre
Date de soutenance : 4-sep-2023/5-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18618
Détails
Titre : | Contribution à l'analyse de l'influence du mode trophique sur la stabilité et la bioénergétique de la méduse Cassiopée et de son algue symbiotique Symbiodinium |
Titre traduit : | [fr] Contribution à l'analyse de l'influence du mode trophique sur la stabilité et la bioénergétique de la méduse Cassiopée et de son algue symbiotique Symbiodinium. |
Auteur : | Joly, Sarah |
Date de soutenance : | 4-sep-2023/5-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Cardol, Pierre |
Membre(s) du jury : | Joaquim-Justo, Célia
Michel, Loïc Roberty, Stéphane |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 62 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en océanographie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Les microalgues Symbiodinium, en raison de leur rôle essentiel dans les écosystèmes coralliens et de leurs interactions symbiotiques avec divers hôtes marins, sont au cœur des préoccupations scientifiques. Dans un monde confronté à des températures océaniques en hausse, les réactions des organismes marins face à des conditions thermiques changeantes revêtent une importance cruciale. En ce sens, cette étude se concentre sur l'exploration de la photosynthèse chez des Symbiodinium mutés ainsi que dans le contexte de la symbiose avec la méduse Cassiopea andromeda.
Dans la première partie de notre étude, nous avons évalué l’impact de mutations spontanées du génome chloroplastique (gène psbA, E et I) de Symbiodinium sur sa photosynthèse ainsi que sur sa croissance. Pour ce faire, nous avons exposé les mutants étudiés dans le laboratoire à différentes intensités lumineuses et milieux de culture (avec et sans glucose) pendant environ 2 semaines. Les paramètres photosynthétiques ont été étudiés grâce à l’analyse de la fluorescence variable de la chlorophylle a. Les résultats indiquent que ces mutations ont des conséquences contrastées sur les performances photosynthétiques. De plus, nos résultats mettent en évidence un réponse complexe à la disponibilité en glucose et à l'intensité lumineuse.
Dans la seconde partie, la symbiose entre les méduses Cassiopea et les algues Symbiodinium a été examinée sous l'angle de la réponse au stress thermique. Pour ce faire, nous avons divisé notre population de méduses en deux groupes : un groupe témoin soumis à une température de 26°C et un groupe stressé à 31,5°C. Nous avons ensuite évalué les caractéristiques biométriques et le comportement des méduses, en plus d'étudier les paramètres photosynthétiques grâce à des mesures de respiration couplées à la fluorescence. Aucune différence notable dans la croissance ou l’activité photosynthétique des méduses maintenues à 26°C et 31.5°C n’a été observée. Ce résultat indique que des méduses régulièrement nourries manifestent une résilience à 31.5- 32°C, ce qui se distingue des résultats d’études antérieures au cours desquelles le nourrissage des méduses était limité. Dans l’ensemble, nos résultats soulignent l'importance de considérer les facteurs environnementaux, y compris l'apport en nutriments, pour mieux comprendre les réponses des méduses et de leurs algues symbiotiques face aux défis liés au stress thermique et lumineux.
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