Diversité géographique des sifflements d'odontocètes en Polynésie française
Cabanne, Elise
Promoteur(s) : Parmentier, Eric ; Raick, Xavier
Date de soutenance : 4-sep-2023/7-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18727
Détails
Titre : | Diversité géographique des sifflements d'odontocètes en Polynésie française |
Auteur : | Cabanne, Elise |
Date de soutenance : | 4-sep-2023/7-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Parmentier, Eric
Raick, Xavier |
Membre(s) du jury : | Das, Krishna
Jauniaux, Thierry |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 47 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] La communication acoustique est essentielle pour les espèces vivant dans des environnements peu propices à la communication visuelle, comme les odontocètes. Vu que les odontocètes émettent des sifflements distinctifs entre espèces, leurs sons peuvent être utilisés pour déterminer leur abondance et leur distribution. Cependant, en Polynésie française, aucune étude n'a encore étudié la répartition des odontocètes par des relevés acoustiques passifs. L’objectif de cette étude est d’évaluer les espèces d’odontocètes présentes en Polynésie française en utilisant des classifieurs développés pour deux autres régions géographiques afin de fournir une première évaluation de ces classifieurs et de répertorier l’éventuelle prépondérance dans une zone géographique de la Polynésie française ou une période de la journée. De mars 2018 à avril 2019, des enregistreurs acoustiques ont été installés sur six iles de trois archipels différents à trois profondeurs différentes. Au total, 4094 sifflements ont été relevés, permettant de recenser 7 espèces : Tursiops truncatus, Pseudorca crassidens, Stenella attenuata, Globicephala macrorhynchus, Steno bredanensis, Stenella longirostris et Peponocephala electra. Les classifieurs étant développés pour d’autres régions ils ont aussi incorrectement attribué un certain pourcentage des sons à deux espèces non présentes dans l’aire d’étude : Stenella coeruleoalba et Delphinus spp. Les résultats ont montré une abondance de Tursiops truncatus dans l’archipel des Tuamotu (surtout dans les îles nord), une abondance du genre Stenella dans l’archipel de la Société et un caractère de l’émission des sifflements majoritaire le matin et le soir. Une différence entre les deux archipels, un gradient décroissant nord/sud dans les Tuamotu et une période d’activité de repos en journée sont retrouvés dans la littérature et collent aux résultats acoustiques observés. Les méthodes d'acoustique passive peuvent servir d'indicateur pour la distribution des espèces. Cependant, pour éviter toute mauvaise interprétation des classifieurs, il est préférable de combiner cette approche avec des méthodes visuelles.
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