Feedback

Faculté des Sciences
Faculté des Sciences
Mémoire
VIEW 31 | DOWNLOAD 6

Partage du paysage acoustique par les poissons de récifs mésophotiques (MCEs) de trois îles de l'archipel des Tuamotu en Polynésie française

Télécharger
Campisi, Julien ULiège
Promoteur(s) : Parmentier, Eric ULiège ; Raick, Xavier ULiège
Date de soutenance : 4-sep-2023/7-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18910
Détails
Titre : Partage du paysage acoustique par les poissons de récifs mésophotiques (MCEs) de trois îles de l'archipel des Tuamotu en Polynésie française
Auteur : Campisi, Julien ULiège
Date de soutenance  : 4-sep-2023/7-sep-2023
Promoteur(s) : Parmentier, Eric ULiège
Raick, Xavier ULiège
Membre(s) du jury : Frederich, Bruno ULiège
Roberty, Stéphane ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 48
Mots-clés : [fr] Récifs coralliens
[fr] Ecologie acoustique
Discipline(s) : Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie
Faculté : Mémoires de la Faculté des Sciences

Résumé

[fr] L’hypothèse de la « niche acoustique » (ANH) stipule que chaque espèce possède une
niche acoustique qui lui est propre et qui peut être représentée par un hypervolume à n-dimensions, pour lequel chaque point correspond à un état du milieu qui permettrait à une
espèce d’exister. Le paysage acoustique (i.e., l’ensemble des sons d’un milieu), peut être
considéré comme une partie de cet hypervolume. Ainsi, chaque espèce tend à occuper une niche acoustique unique qui lui permet de minimiser toute compétition. L’objectif général de ce mémoire était d’étudier le partage du paysage acoustique par les poissons de récifs mésophotiques (MCEs). Plus spécifiquement, le cycle nycthéméral et la niche acoustique des différents types de sons de poissons ont été étudiés dans la partie supérieure (60 m) et la partie inférieure (120 m) des MCEs de trois atolls des Tuamotu. Les résultats ont montré que la communauté acoustique des MCEs présentait un partitionnement temporel aux deux profondeurs. La communauté acoustique était séparée en deux communautés principales : une communauté « diurne » et une communauté « nocturne ». Ensuite, les trois grandes familles de sons ont montré une répartition fréquentielle différente à la fois entre le jour et la nuit, mais également entre les deux profondeurs. L’étude des niches acoustiques a permis de montrer que certains types de sons se spécialisaient pour certaines ressources des dimensions temporelles et fréquentielles. Elle a principalement montré que les 13 types de sons le plus abondants des MCEs se différentiaient selon une troisième dimension de la niche acoustique : leur période de pulsation. Les résultats obtenus au cours de ce mémoire ont permis de (1) approfondir les
connaissances actuelles sur l’écologie des communautés ichtyologiques des MCEs, récifs
encore peu étudiés comparés aux récifs photiques (2) soutenir l’ANH, ainsi que les hypothèses
préexistantes sur les mécanismes adoptés par les poissons pour se partager le paysage
acoustique et communiquer dans un environnement où les paramètres du milieu peuvent
impacter leur communication.


Fichier(s)

Document(s)

File
Access Mémoire_Julien_Campisi_BOE.pdf
Description:
Taille: 3.41 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Campisi, Julien ULiège Université de Liège > Master biol. orga. & écol., fin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Frederich, Bruno ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Biologie, Ecologie et Evolution > Ecologie évolutive
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Roberty, Stéphane ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Biologie, Ecologie et Evolution > Ecophysiologie et physiologie animale
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Nombre total de vues 31
  • Nombre total de téléchargements 6










Tous les documents disponibles sur MatheO sont protégés par le droit d'auteur et soumis aux règles habituelles de bon usage.
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.