Des effets non-formateurs d'image de la lumière enrichie en bleu sur la tache bleue (Locus Coeruleus) chez les jeunes adolescents et les adultes. Une étude par imagerie par résonance magnétique à ultra haut champs (7T)
Leysens, Zoé
Promoteur(s) : Vandewalle, Gilles
Date de soutenance : 4-sep-2023/7-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18920
Détails
Titre : | Des effets non-formateurs d'image de la lumière enrichie en bleu sur la tache bleue (Locus Coeruleus) chez les jeunes adolescents et les adultes. Une étude par imagerie par résonance magnétique à ultra haut champs (7T) |
Auteur : | Leysens, Zoé |
Date de soutenance : | 4-sep-2023/7-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Vandewalle, Gilles |
Membre(s) du jury : | Plumier, Jean-Christophe
Schmidt, Christina |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 56 |
Mots-clés : | [fr] Neurosciences [fr] Locus coeruleus [fr] Effets non-formateurs d'image [fr] Lumière bleue [fr] Adolescents |
Discipline(s) : | Sciences de la santé humaine > Neurologie |
Centre(s) de recherche : | GIGA CRC In vivo Imaging Uliège |
Intitulé du projet de recherche : | Projet TEENLIGHT |
Public cible : | Chercheurs Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Ce mémoire tente de mettre en évidence l’impact de la lumière et plus particulièrement
de la lumière bleue sur les effets non formateurs d’image sur les régions sous-corticales du
cerveau. Les effets non formateurs d’image sont tous les effets de la lumière sur le cerveau qui
ne sont pas liés à la vision. Ces effets sont liés à la cognition, au cycle circadien, mais aussi à
l’humeur. Le principal canal de ces effets sont les cellules photoréceptrices ipRGCs qui
possèdent des projections vers un grand nombre de régions sous-corticales du cerveau, d’où
l’intérêt porté à ces zones. Cette étude porte sur une population de jeunes adultes et
d’adolescents et mettra en évidence l’impact de la lumière bleue sur les régions sous-corticales
supposément différent entre ces deux groupes. Les adolescents ayant un chronotype différent
des adultes et étant de plus en plus exposés à des écrans pourraient effectivement montrer une
réaction différente à la lumière bleue.
Cet impact est étudié sur base de données d’IRMf à ultra haute résolution. Les
principales hypothèses étaient qu’il y a un impact de l’intensité mélanopique de la lumière sur
les régions sous-corticales du cerveau. Nous postulions également que l’âge affecte l’impact de
la lumière sur l’activité de ces régions.
Les résultats principaux sont qu’il y a un impact potentiel d’une haute intensité
mélanopique de la lumière sur l’activité du Locus coeruleus (LC). Nous avons également pu
observer que ces effets étaient plus importants avec l’augmentation de l’âge des participants.
Ces résultats restent préliminaires, car les analyses réalisées pourraient être améliorées par
l’acquisition de données pour un nombre plus important d’adolescents ou la réalisation de
masque de la région d’intérêt par exemple.
S’ils sont confirmés, nos résultats indiquent que les adolescents sont moins sensibles à
l’impact de la lumière bleue au niveau du Locus coeruleus. Le projet permettra de participer à
la mise au point de dispositifs permettant d’améliorer la cognition, l’éveil et le sommeil.
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