Les plantations de conifères à l'échelle du paysage appauvrissent-elles la diversité aviaire locale ?
Valentini, Simon
Promoteur(s) : Hambuckers, Alain ; Delcourt, Johann
Date de soutenance : 4-sep-2023/7-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18932
Détails
Titre : | Les plantations de conifères à l'échelle du paysage appauvrissent-elles la diversité aviaire locale ? |
Auteur : | Valentini, Simon |
Date de soutenance : | 4-sep-2023/7-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Hambuckers, Alain
Delcourt, Johann |
Membre(s) du jury : | Dufrêne, Marc
Denayer, Dorothée |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 37 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité spécialisée en biologie de la conservation : biodiversité et gestion |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Depuis l'arrivée de l'Homme dans la région des Hautes Fagnes, le paysage a subi d'importantes transformations causées par des activités telles que le défrichage, les pratiques agropastorales et la plantation de conifères à grande échelle. Ces peuplements exotiques ont des conséquences non négligeables sur l’environnement. Dans ce contexte, nous avons émis l’hypothèse que la proportion de plantations de conifères dans l’environnement d’un habitat donné provoque une perturbation intermédiaire, c’est-à-dire que la diversité sera maximale à un niveau intermédiaire de plantations autour de l’habitat ciblé.
Pour tester notre hypothèse, nous avons évalué l’impact de la proportion de plantations de conifères sur la diversité aviaire dans la région des Hautes Fagnes et de l’Hertogenwald. Nous avons utilisé une technologie en pleine expansion qui consiste à relever la diversité au moyen d’enregistrements acoustiques analysés par intelligence artificielle. Nous avons ensuite tenté de mettre en relation ces résultats avec la proportion de conifères dans le paysage entourant les sites d’observation au moyen de modèles de régression. Les sites étaient soit des forêts de conifères, soit des forêts de feuillus, soit des landes.
Nos résultats montrent que la forêt feuillue est la plus diversifiée en nombre d’espèces d’oiseaux suivie par la forêt de conifères et enfin le milieu ouvert. Cependant, les sites ouverts présentent une diversité fonctionnelle plus grande. Nous n’avons pas pu démontrer que la proportion de conifères dans le paysage entourant les sites d’enregistrement avait un effet significatif sur nos 3 indicateurs de diversité (alpha, H’ et FDis) sauf dans un cas. Nous avons démontré que la plupart des espèces détectées étaient des espèces peu influencées par le type de site mais que chaque type présentait quelques espèces spécialistes. Notre étude a montré que la proportion de conifères engendre un turnover d’espèces tendant à enrichir les sites en espèces plutôt inféodées aux conifères.
En conclusion, l’introduction de conifères dans la forêt feuillue indigène a diminué localement la diversité aviaire mais a augmenté cette diversité à l’échelle du paysage.
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