Étude des liens entre les troubles du langage et les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson. Partie 1 : accès lexico-sémantique des noms et des verbes
Patin, Anaëlle
Promoteur(s) : Majerus, Steve
Date de soutenance : 31-aoû-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19120
Détails
Titre : | Étude des liens entre les troubles du langage et les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson. Partie 1 : accès lexico-sémantique des noms et des verbes |
Auteur : | Patin, Anaëlle |
Date de soutenance : | 31-aoû-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Majerus, Steve |
Membre(s) du jury : | Salmon, Eric
Ferrara, André |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 92 |
Mots-clés : | [fr] Maladie de Parkinson [fr] Troubles langagiers [fr] Troubles cognitifs |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Intitulé du projet de recherche : | Étude des liens entre les troubles du langage et les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer et se caractérise principalement par un dysfonctionnement moteur. Néanmoins, des symptômes non moteurs sont également présents chez environ 90% des patients, ce qui ne doit pas être sous-estimé. Bien que les études se concentrent principalement sur les difficultés motrices liées à la parole, il existe également des difficultés langagières. Toutefois, la littérature met en évidence des lacunes dans la compréhension de ces symptômes. C'est précisément ce constat qui a motivé la réalisation de cette étude. Son objectif était de définir le profil langagier global des patients parkinsoniens et d'analyser les potentiels liens entre les troubles langagiers et cognitifs. L’intention était d’améliorer l'accompagnement et d’adapter au mieux la prise en charge des patients. Pour ce faire, des patients parkinsoniens (n=36) ont été recrutés, et des sujets contrôles (n=36) ont été appariés en fonction du genre, de l’âge et du niveau socio-culturel. Ces participants ont été soumis à une batterie de tests langagiers et cognitifs. Nous avons ensuite réalisé une comparaison des résultats entre les deux groupes.
Nos analyses ont mis en évidence que les patients rencontrent des difficultés en ce qui concerne la dénomination de noms. Le traitement lexico-sémantique des verbes demeure quant à lui préservé, ce qui va à l’encontre de ce que nous avons pu relever dans la littérature. Par ailleurs, la fluence verbale s’avère préservée chez les patients, ce qui est en accord avec notre hypothèse de départ. Au niveau des fonctions cognitives, la mémoire à court-terme ainsi que la mémoire épisodique semblent préservées. Les compétences d’inhibition et d’attention divisée demeurent également intactes. Cependant, des déficits sont constatés au niveau de la flexibilité et de la planification. En ce qui concerne l’interaction entre les déficits langagiers et cognitifs, aucun lien n’a été mis en évidence. Ceci suggère que les difficultés langagières observées chez les patients de notre échantillon ne sont pas dues à leurs déficits cognitifs.
Il semble intéressant de poursuivre cette étude afin de renforcer la fiabilité de nos conclusions en minimisant les biais que nous avons identifiés. De plus, élargir notre échantillon pourrait contribuer à une meilleure précision de nos résultats et de nos interprétations.
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