Mémoire collective de la pandémie liée à la Covid-19
Le Roy, Apolline
Promotor(s) : Bastin, Christine
Date of defense : 31-Aug-2023/8-Sep-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/19160
Details
Title : | Mémoire collective de la pandémie liée à la Covid-19 |
Author : | Le Roy, Apolline |
Date of defense : | 31-Aug-2023/8-Sep-2023 |
Advisor(s) : | Bastin, Christine |
Committee's member(s) : | D'Argembeau, Arnaud
Brédart, Serge |
Language : | French |
Number of pages : | 84 |
Keywords : | [fr] Psychologie cognitive [fr] Mémoire collective [fr] Mémoire autobiographique [fr] Covid-19 |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Funders : | Université de Liège, Belgique |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Cette étude s’inscrit dans un champ disciplinaire en pleine croissance. La récente théorisation par Conway & Pleydell-Pearce (2000) de l’architecture cognitive de la mémoire autobiographique nous amène à nous intéresser au fonctionnement cognitif de la mémoire collective. Plusieurs études suggèrent l’existence de processus cognitifs similaires entre mémoire autobiographique et mémoire collective (e.g., pic de réminiscence, théorie de la transition, rapport à l’identité). Au cours d’une recherche longitudinale (2021, 2022), prenant la pandémie de Covid-19 comme cas d’étude d’événement collectif majeur, nous avons approfondi les mécanismes cognitifs de la construction de la mémoire collective et ses liens avec la mémoire autobiographique.
Deux principales hypothèses ont été testées à partir des récits des participants sur la pandémie en 2020. La première postulait que les souvenirs collectifs et autobiographiques seraient soumis à l’effet du temps, avec une perte de spécificité au fil du temps (1). La seconde supposait que l’importance d’un événement influencerait la construction de souvenirs, avec une plus grande tendance à utiliser des souvenirs autobiographiques pour ceux ayant été plus exposés à la Covid-19 (2). Les participants ont été répartis en trois cercles de proximité pour tester cette hypothèse.
Les résultats mettent en évidence la sensibilité au temps de la mémoire collective, avec une nette diminution des souvenirs collectifs et autobiographiques un an après le premier rappel. Cependant, la proximité personnelle au virus, ne semble pas influencer la quantité de souvenirs autobiographiques. L’étude identifie des facteurs tels que l’état émotionnel, l’impact sur la vie et les interactions avec le virus comme des éléments influençant ces souvenirs. Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives sur les facteurs complexes agissant sur les mémoires collective et autobiographique.
Cette étude met ainsi en lumière un parallélisme conceptuel entre ces deux formes de mémoire tout en explorant les facteurs qui les influencent. Elle ouvre la voie à des études longitudinales ultérieures pour approfondir notre compréhension des mécanismes mnésiques lors d’événements collectifs d’ampleur.
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