Étude comparative des connaissances orthographiques relatives aux régularités graphotactiques chez des enfants dyslexiques et normo-lecteurs
Radev, Julie
Promoteur(s) : Poncelet, Martine
Date de soutenance : 31-aoû-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19256
Détails
Titre : | Étude comparative des connaissances orthographiques relatives aux régularités graphotactiques chez des enfants dyslexiques et normo-lecteurs |
Auteur : | Radev, Julie |
Date de soutenance : | 31-aoû-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Poncelet, Martine |
Membre(s) du jury : | Devue, Christel
Morsomme, Dominique |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] Régularités graphotactiques [fr] orthographe lexicale [fr] apprentissage implicite [fr] dyslexie |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement |
Public cible : | Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] A l’heure actuelle, un certain nombre de recherches se sont penchés sur les connaissances relatives aux régularités graphotactiques, c’est-à-dire à des régularités statistiques de la langue écrite sur une population d’enfants normo-lecteurs. Cependant, rares sont les études qui ont exploré ce type de connaissances chez une population d’enfants dyslexiques francophones. Dans notre étude nous avons souhaité explorer ces connaissances des régularités graphotactiques chez cette population et les comparer à des enfants sans difficultés. Cette exploration nous a aider à déterminer si ce type de connaissances peuvent être une stratégie compensatoire à leurs difficultés d’orthographe. Ensuite, nous avons vérifié si le statut morphologique des mots pouvaient les aider à les orthographier. Enfin, nous avons tenté de répondre à l’hypothèse selon laquelle plus les enfants apprécieraient la lecture, plus les enfants y seraient exposés et plus ils seraient susceptibles d’être sensibles aux patterns statistiques d’occurrence des lettres.
Pour ce faire, nous avons comparé les performances de 19 enfants dyslexiques à 19 enfants normo-lecteurs appariés en âge chronologique et à 19 enfants normo-lecteurs appariés en âge de lecture en explorant la sensibilité des enfants à la fréquence du doublement des consonnes via des tâches de jugement et de complétion de non-mots ; la sensibilité à la fréquence d’occurrence des lettres muettes finales selon un contexte vocalique donné via une tâche de dictée de non-mots. Afin de vérifier si les enfants s’aidaient de la morphologie pour l’orthographe des mots, nous avons choisi des mots incluant des lettres muettes finales dérivables et non-dérivables dans l’épreuve de l’Ortho 3 de la BELEC.
Nos résultats confirment que les enfants sans difficultés sont sensibles à ce type de régularités relativement tôt et que celles-ci se développent de manière progressive. Nos résultats sur les enfants dyslexiques révèlent qu’ils sont capables d’extraire certaines spécificités du code orthographique relatives à l’identité et au doublement d’un item. En revanche, d’autres types de régularités semblent moins perceptibles par le groupe des dyslexiques lorsqu’il s’agit par exemple de prendre en considération le contexte orthographique pour le choix d’un item. Ces différences de résultats peuvent cependant s’expliquer par la différence de nature entre les deux tâches. Nos résultats concernant l’utilisation des indices morphologiques révèlent que les enfants dyslexiques sont eux aussi capables de se baser sur ce type d’indices, même si cette faculté est moins développée que chez leurs pairs de même âge chronologique. Enfin, nos dernières analyses n’ont pas permis de confirmer l’hypothèse selon laquelle les enfants qui apprécient la lecture obtiendraient de meilleures performances aux tâches de sensibilité graphotactique.
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