Enseigner à des élèves allophones migrants : Quelles représentations pour quels gestes professionnels dans l'enseignement primaire en Fédération Wallonie-Bruxelles ?

Abstract

La mobilité des jeunes étant de plus en plus importante, les pays francophones font face à un public toujours plus diversifié culturellement et linguistiquement dans les écoles. Le public de la classe se compose à la fois d’enfants francophones natifs, d’enfants immigrés et/ou d’enfants étrangers fraîchement arrivés. Plusieurs auteurs (Cortier, 2005 ; Langanné et Rigolot, 2021 ; Manço & Vaes-Harou, 2009) ont constaté que les enseignant·es, en Belgique et ailleurs, se trouvent impuissant·es face aux élèves non francophones, une situation pour laquelle ils·elles n’ont pas reçu de formation et ne sont pas encadré·es. Malgré ces constats, les phénomènes de migration demandent aux enseignant·es d’être qualifié·es en didactique du français langue étrangère pour faire face à ces réalités. Les recherches se révélant être pauvres dans l’enseignement primaire, la présente recherche s’intéresse aux instituteur·rices primaires enseignant à des élèves allophones migrants dans le but d’étudier l’impact de leurs représentations sur leurs pratiques enseignantes.