La mise en place d'un dispositif ayant pour objectif la familiarisation d'un lexique en lien avec la méthode de lecture des enfants en 1ère primaire en immersion linguistique néerlandophone en FWB, facilite-t-elle l'apprentissage à la lecture ?
Meganck, Alison
Promotor(s) :
Poncelet, Martine
Date of defense : 21-Jun-2016 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/1991
Details
Title : | La mise en place d'un dispositif ayant pour objectif la familiarisation d'un lexique en lien avec la méthode de lecture des enfants en 1ère primaire en immersion linguistique néerlandophone en FWB, facilite-t-elle l'apprentissage à la lecture ? |
Author : | Meganck, Alison ![]() |
Date of defense : | 21-Jun-2016 |
Advisor(s) : | Poncelet, Martine ![]() |
Committee's member(s) : | Lafontaine, Dominique ![]() Leclercq, Anne-Lise ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 80 |
Commentary : | 2 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Des recherches antérieures (Lecocq et al. 2006, 2009; Bialystok, 2009; Van de Crean et al. 2010) ont mis l’accent sur le fait que le niveau de vocabulaire est une difficulté de l’enseignement en immersion. Ces mêmes auteurs ont suggéré que le vocabulaire était un facteur déterminant quant au développement efficace de la lecture. La familiarisation du lexique ciblé sur une méthode d’apprentissage de la lecture influence-t-elle la performance de la lecture de sorte qu’elle pourrait en être améliorée? Telle est la question de cette recherche. Nous tenterons de répondre à cette question par le biais d’une recherche quasi-expérimentale. Quatre classes de premières primaires ont été sélectionnées afin d’obtenir deux groupes; un groupe expérimental et un groupe contrôle. Les quatre classes ont bénéficié d’un apprentissage de la lecture avec une même méthode. Le groupe expérimental a bénéficié en sus d’un dispositif spécifique qui veille à familiariser davantage les élèves avec un lexique ciblé. Les résultats de l’épreuve de dénomination des mots ont mis au premier plan une supériorité significative du groupe expérimental. Ce dispositif expérimental a donc effectivement permis aux élèves de mieux se familiariser avec le lexique ciblé. Mais quand est-il de l’effet sur la lecture ? Au cours du post test portant sur la lecture des mots issus de ce dispositif ainsi que des mots proches de mots connus (pseudo-homophone), les élèves du groupe expérimental obtiennent en moyenne une vitesse de lecture supérieure à celle du groupe contrôle. Les élèves ayant bénéficiés du dispositif expérimental lisent plus rapidement les mots auxquels ils ont davantage été confrontés à l’oral. Une meilleure représentation phonologique d’un mot et des mots proches du mot connu facilite la lecture de ce mot. Cela démontre que la connaissance lexicale a un impact positif sur la vitesse de lecture des mots issus de ce dispositif. On constate que l’apprentissage de la lecture de notre groupe expérimental s’apparente bien plus à celui d’un « native speaker » décrit par Lecocq et al. (2009). La mise en place du dispositif lexical a permis aux enfants du groupe expérimental d’apprendre à lire dans un environnement plus naturel que celui créé artificiellement par l’immersion linguistique.
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