Efficacité d'une prise en charge myofonctionnelle chez de jeunes adultes atteints de bruxisme, objectivée par une gouttière mesurant la pression interdentaire
Warnier, Morgane
Promoteur(s) : Morsomme, Dominique ; Raskin, Sylviane
Date de soutenance : 20-jui-2016 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2000
Détails
Titre : | [fr] Efficacité d'une prise en charge myofonctionnelle chez de jeunes adultes atteints de bruxisme, objectivée par une gouttière mesurant la pression interdentaire |
Auteur : | Warnier, Morgane |
Date de soutenance : | 20-jui-2016 |
Promoteur(s) : | Morsomme, Dominique
Raskin, Sylviane |
Membre(s) du jury : | Bruwier, Annick
Jansen, Catherine |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 148 |
Commentaire : | 13 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en voix |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La thérapie mise en place vise à rétablir l’espace libre interdentaire (FWS), normofonctionnement de la mandibule au repos, chez de jeunes adultes atteints de bruxisme. Elle allie les connaissances myofonctionnelles du logopède à ses compétences communicationnelles et propose des exercices de détente corporelle globale, de détente maxillo-faciale et de gestion fine du FWS. L’ensemble de ce travail a pour but d’évaluer l’efficacité de cette thérapie, en répondant à cinq questions principales: - La thérapie permet-elle ou non de réduire le nombre objectif d’évènements de bruxisme du sommeil ? - La thérapie permet-elle ou non de réduire subjectivement les évènements de bruxisme d’éveil ? - La thérapie s’avère-t-elle prometteuse ou non pour améliorer la qualité de vie générale et orale des patients ? - La thérapie permet-elle ou non de réduire les douleurs à un seuil minimal ? - Les patients sont-ils satisfaits ou non de la thérapie ? Dix sujets bruxomanes, âgés de 20 à 32 ans, ont été répartis en deux groupes. Le groupe expérimental a reçu des conseils pour diminuer les facteurs de risque du bruxisme et éviter les parafonctions diurnes. Ce groupe a également bénéficié de cinq semaines de thérapie. Le groupe contrôle n’a reçu aucun traitement. Tous les sujets ont porté une gouttière intraorale mesurant la pression interdentaire deux nuits avant et deux nuits directement après la thérapie. Cette dernière a permis de comparer le nombre évènements de bruxisme du sommeil. L’évaluation a également porté sur les troubles temporo-mandibulaires associés, la qualité du sommeil, le stress perçu, les évènements stressants vécus, la qualité de vie orale, les comportements oraux et la douleur ressentie. Aucune différence du nombre d’évènements de bruxisme du sommeil n’est observée après la thérapie (p>0,05). Par contre, les parafonctions liées au bruxisme d’éveil diminuent significativement après la thérapie (p<0,01). La qualité de vie orale n’est pas améliorée (p>0,05) et la douleur n’est pas réduite de façon significative (p>0,05). 100% des patients sont satisfaits de la thérapie et pensent être à même de gérer leur bruxisme d’éveil.
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