Travail de fin d'études[BR]- Travail de recherche personnel[BR]- Travail d'expertise interdisciplinaireGestion durable des ressources en eau et usages à risques liés à l'eau chez les populations d'Avloh dans la commune de Grand-Popo (Bénin)
Djralah, Moïse
Promoteur(s) : Ozer, Pierre
Date de soutenance : 24-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20425
Détails
Titre : | Travail de fin d'études[BR]- Travail de recherche personnel[BR]- Travail d'expertise interdisciplinaireGestion durable des ressources en eau et usages à risques liés à l'eau chez les populations d'Avloh dans la commune de Grand-Popo (Bénin) |
Auteur : | Djralah, Moïse |
Date de soutenance : | 24-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Ozer, Pierre |
Membre(s) du jury : | de Delongueville, Florence
Hountondji, Yvon |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 52 |
Mots-clés : | [fr] ressource en eau, gestion, risque, usage, arrondissement d’Avlo, Bénin |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes à l'ère de l'Anthropocène |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] A Avloh, un milieu rural et lacustre de la commune de Grand-Popo, les populations connaissent de plus en plus des difficultés en termes d’accessibilité à l’eau et la gestion durable des ressources en eau reste un défi majeur d’autant plus que les usages et pratiques de l’eau peuvent entrainer des risques liés aux ressources. L’ampleur des actions anthropiques semble avoir un impact considérable sur les changements environnementaux que subissent les ressources en eau. Dans ce sens, ce travail a analysé les modes de gestion des ressources en eau, les usages et comportements sociaux à l’égard de l’eau, les risques qui en découlent, les perceptions des ménages et leurs capacités d’adaptation et de résilience.
Pour y parvenir, l’approche adoptée part d’une démarche d’immersion pendant deux mois (mars à mai 2023) dans le milieu de recherche en optant pour les techniques d’observation, d’entretiens semi-structurés, de focus groupes et de questionnaires avec différentes catégories d’acteurs (ménages, autorités locales et communales, les responsables d’ONG, membres d’association, etc.). Au total, le questionnaire a été administré auprès de 124 ménages. Trois focus group ont été réalisés avec différents types d’acteurs et sept entretiens individuels. L’échantillonnage des ménages est constitué suivant la technique aléatoire simple associée à certains critères précis énumérés en fonction du contexte local. Les autres acteurs sont choisis sur la base de la méthode au jugé et de celle de boule de neige. Cette démarche a permis de collecter des données qualitatives et quantitatives. Celles qualitatives sont traitées suivant une retranscription exhaustive des entretiens et un trithématique avec le logiciel NVIVO. L’analyse des données est construite sur la triangulation des informations avec l’analyse du contenu. Les données quantitatives sont soumises à des analyses descriptives au travers du logiciel « R » qui a également servi dans le cadre de la réalisation des différents graphiques et tableaux.
D’après les données collectées, il apparait que la localité bénéficie de plusieurs types de ressources en eau (sources d’eau construites et naturelles, et ressources naturelles liées à l’eau). Ainsi, la gestion des ressources, en fonction des divers types de ressources, suit un mode hydride combinant la gestion communale, la gestion délégataire, la gestion privée et la gestion communautaire et impliquant une diversité d’acteurs aux rationalités divergentes. Ces ressources en eau servent à plusieurs usages à savoir l’usage domestique, économique, culturel et cultuel, agricole et pour l’élevage mais subissant des comportements sociaux tels que la défécation, la déjection animale, la baignade, la lessive, la vaisselle, la lente destruction du couvert des mangroves, le transport et la conservation de l’eau, le sacrifice dans le fleuve et la mer, etc. Selon les enquêtés, les risques liés à ces actes sont notamment la pollution de l’eau, l’amenuisement des ressources et les maladies hydriques dont notamment les maladies de la peau, les affections gastro-intestinales, le paludisme, le choléra, la fièvre typhoïde et la diarrhée. Selon eux, l’ampleur de leurs actions n’est pas très perceptible sur la raréfaction des ressources en eau et plus largement sur les changements environnementaux. Spécifiquement sur la question des risques sanitaires, ils reconnaissent dans une certaine mesure leur responsabilité mais mettent en cause l’absence d’un système d’approvisionnement à une eau de qualité pour la consommation. Face à ces difficultés, ils développent diverses stratégies dont l’utilisation de certains produits pour la potabilisation de l’eau, l’observance du « glatin » (une norme locale d’interdiction de pêche pour une journée), reconversion dans d’autres activités économiques et la migration et/ou les déplacements saisonniers. Leurs perceptions sur les risques et leurs stratégies sont liées à leurs savoirs locaux sur le changement climatique, leurs difficultés quotidiennes et à leur croyance endogène.
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