Philippe Maes : conseiller et résident en cour de Rome des archiducs Albert et Isabelle. Pratiques diplomatiques durant la première partie de sa résidence (1610-1614)
Camart, Livia
Promotor(s) : Delfosse, Annick
Date of defense : 17-Jun-2024/26-Jun-2024 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/20610
Details
Title : | Philippe Maes : conseiller et résident en cour de Rome des archiducs Albert et Isabelle. Pratiques diplomatiques durant la première partie de sa résidence (1610-1614) |
Author : | Camart, Livia |
Date of defense : | 17-Jun-2024/26-Jun-2024 |
Advisor(s) : | Delfosse, Annick |
Committee's member(s) : | Regibeau, Julien
Demoulin, Bruno |
Language : | French |
Number of pages : | 154 |
Keywords : | [fr] Diplomatie [fr] archiducs Albert et Isabelle [fr] Rome |
Discipline(s) : | Arts & humanities > History |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en histoire, à finalité didactique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Philosophie et Lettres |
Abstract
[fr] Dès 1600, les archiducs Albert et Isabelle entretiennent à Rome un résident ; un diplomate chargé de défendre les intérêts des Pays-Bas à la cour papale. Philippe Maes est le quatrième diplomate à revêtir cette fonction, qu’il exerce de 1610 à 1618. Sa situation est, à bien des égards, particulière. Plus qu’un simple agent, mais point détenteur pour autant du titre d’ambassadeur, Maes est le représentant d’un État nouvellement souverain, encore très lié à l’Espagne et récemment engagé dans une paix controversée avec les Provinces-Unies. Il est amené à interagir avec une multitude d’acteurs et d’institutions dans cet espace particulièrement complexe et codifié qu’est la cour papale.
Le présent travail prend appui sur la première partie de la correspondance de Maes avec les autorités bruxelloises, jusqu’à son retour provisoire dans les Pays-Bas en 1614. Cette correspondance nous permet d’appréhender le rôle joué par Philippe Maes en tant que résident et conseiller des archiducs en cour de Rome. Son analyse permet également de saisir les compétences réelles du résident, les pratiques et stratégies diplomatiques qu’il met en place dans l’exercice de sa charge ainsi que les difficultés et les limites qu’il rencontre tout au long de sa mission.
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