Consommation de produits laitiers caprins contaminés par Coxiella burnetii : un réel danger pour la santé humaine ?
Simar, Marie-Charlotte
Promoteur(s) : Daube, Georges
Date de soutenance : 27-jui-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20723
Détails
Titre : | Consommation de produits laitiers caprins contaminés par Coxiella burnetii : un réel danger pour la santé humaine ? |
Titre traduit : | [en] Consumption of goat dairy products contaminated by Coxiella burnetii : a real danger to human health ? |
Auteur : | Simar, Marie-Charlotte |
Date de soutenance : | 27-jui-2024 |
Promoteur(s) : | Daube, Georges |
Membre(s) du jury : | Douny, Caroline
Clinquart, Antoine Scippo, Marie-Louise Delcenserie, Véronique Korsak, Nicolas |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 40 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale Sciences du vivant > Sciences des denrées alimentaires |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Coxiella burnetii est la bactérie qui cause la fièvre Q dont la popularité a explosé lors de l’épidémie de 2007 aux Pays-Bas venant d’un foyer de chèvres laitières en train de subir une vague d’avortements qui a fait 4000 cas humains. Chez l’humain, la fièvre Q est le plus souvent asymptomatique et quand signes cliniques il y a, ils peuvent être variables et varier en fonction de l’hôte. Cette infection est connue pour être transmissible par aérosols puisqu’à 1 à 10 cellules bactériennes sont suffisantes pour contaminer un homme par voie respiratoire. La source principale de cette contamination aérienne s’avère être les produits d’avortement et de parturition de ruminants (bovins, caprins et ovins), cependant on compte aussi le fumier, la laine, les sécrétions vaginales l’urine ainsi que le lait au second plan. Ce lait est produit par des vaches, chèvres ou brebis mais c’est sur l’espèce caprine que nous allons nous arrêter. En effet, cette espèce en plus d’être sensible à C. burnetii est en expansion en Belgique. Coxiella burnetii est détectable par plusieurs moyens qu’ils soient sérologiques ou effectués par PCR. C’est d’ailleurs la PCR qui est la plus utilisée pour analyser le lait de tank permettant de faire des protocoles de suivi de la contamination du lait par C. burnetii comme fait l’AFSCA. Peut-on avec ces moyens de diagnostic prouver la présence de la bactérie dans les produits laitiers caprins ainsi que démontrer une infection humaine associée ? Malheureusement cette infection de l’homme par C. burnetii par voie orale reste controversée bien que des probabilités non négligeables sont évoquées. La voie orale s’avère moins efficace que les autres voies déjà connues mais pourrait opérer à bas bruit. La consommation de lait cru reste donc considérée comme un danger potentiel et c’est la raison pour laquelle des mesures de suivi, de vaccination ainsi que de pasteurisation sont prises.
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