Les défis et répercussions de l'insertion de bénéficiaires d'allocations sociales au sein d'une entreprise privée
Minon, Gilles
Promoteur(s) : Jacquet, Nicolas
Date de soutenance : 30-aoû-2024/6-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20934
Détails
Titre : | Les défis et répercussions de l'insertion de bénéficiaires d'allocations sociales au sein d'une entreprise privée |
Auteur : | Minon, Gilles |
Date de soutenance : | 30-aoû-2024/6-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Jacquet, Nicolas |
Membre(s) du jury : | Orianne, Jean-François |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] article 60 [fr] CPAS [fr] insertion [fr] finalité sociale |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Sociologie & sciences sociales |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences du travail |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences Sociales |
Résumé
[fr] Ce travail s’interroge sur l’efficacité réelle du contrat d’insertion, plus communément connu sous le nom d’« article 60 », pour les personnes éloignées du marché de l’emploi. Ce dispositif, promu par les CPAS vise à offrir une opportunité d’intégration professionnelle. Cependant, des questions se posent quant à l’accompagnement dont bénéficient les travailleurs au sein des structures qui les accueillent et sur la véritable portée de ce dispositif en termes de développement de compétences et d’accès à un emploi stable.
À travers une analyse approfondie, il apparaît que si l’action sociale et solidaire est bien présente au sein de l’entreprise étudiée, notamment par le biais d’une forte « fibre sociale » chez ses acteurs, la notion de « commune compétence » semble nettement moins développée. Bien que l’entreprise affiche une volonté de combattre la précarité et d’améliorer la situation des travailleurs sous contrat d’insertion, ces derniers ne sont pas véritablement impliqués dans les décisions ou les discussions générales. Cette exclusion va à l’encontre des principes de la « commune humanité » et du socialisme coopératif, où les travailleurs devraient être intégrés à la coopérative en tant que coopérateurs et propriétaires.
De plus, le contrat d’insertion, bien qu’il offre une stabilité d’emploi et un salaire correct pendant sa durée, se révèle souvent insuffisant pour permettre un véritable gain en autonomie ou l’acquisition de compétences significatives. Le travail reste répétitif et limité, ce qui empêche les bénéficiaires de s’émanciper professionnellement. L’approche adoptée par l’entreprise, malgré ses bonnes intentions, reste marquée par des limitations qui empêchent une insertion complète des bénéficiaires.
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