Mémoire de fin d'études : "L'architecture au service du vivant : vers une nouvelle coexistence entre humains et non-humains. Étude de cas : Ath, le hérisson et la pipistrelle."
Gaudisaubois, Alix
Promoteur(s) : Barcelloni Corte, Martina
Date de soutenance : 5-aoû-2024/5-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21195
Détails
Titre : | Mémoire de fin d'études : "L'architecture au service du vivant : vers une nouvelle coexistence entre humains et non-humains. Étude de cas : Ath, le hérisson et la pipistrelle." |
Auteur : | Gaudisaubois, Alix |
Date de soutenance : | 5-aoû-2024/5-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Barcelloni Corte, Martina |
Membre(s) du jury : | Pigeon, Virginie
Dawans, Stéphane |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculté : | Mémoires de la Faculté d'Architecture |
Résumé
[fr] Aujourd'hui, le monde est confronté à une crise sans précédent de la biodiversité, marquée par une diminution rapide et généralisée de la diversité des espèces et des écosystèmes.La principale cause de cette crise réside dans les changements d'utilisation des terres et des mers, principalement dus à l'urbanisation, à l'agriculture intensive, à l'exploitation forestière, et à d'autres formes de transformation des habitats naturels. Alors que les prévisions indiquent que la croissance démographique et l’urbanisation continueront d’augmenter, il est essentiel de réévaluer et d'adapter nos stratégies de densification urbaine, mais également nos rapports à la ville. Notre héritage culturel occidental nous a conduits à assimiler l’idée que le sauvage n’a pas sa place en ville, l’associant plutôt à des territoires extérieurs spécifiquement réservés à la nature. Cependant, cette conception a été profondément remise en question pendant le confinement dû à la pandémie de COVID-19. À travers le monde, des photos et vidéos ont montré des animaux sauvages s'appropriant les milieux urbains, révélant un phénomène préexistant : les animaux sauvages sont en réalité présents dans les environnements urbains et ne sont pas nécessairement liés de manière exclusive à leur habitat d’origine (Zask, 2020). Aujourd'hui, alors que la perte de biodiversité s'accélère, les villes qui occupent de plus en plus l’espace, jouent un rôle crucial pour inverser la tendance. Repenser notre manière d'interagir avec la nature en milieu urbain devient indispensable : il ne s'agit plus seulement de concevoir des villes autour des relations humaines et des constructions, mais de centrer nos efforts sur des relations multifonctionnelles plus diversifiées (Clergeau,2019).
Citer ce mémoire
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