Mémoire de fin d'études :" Que se passe-t-il pendant les 20 secondes de l'ascension d'un escalier hitchcockien ? ".
Fabry, Eugénie
Promotor(s) : Behets, Sarah
Date of defense : 29-Aug-2024/5-Sep-2024 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/21231
Details
Title : | Mémoire de fin d'études :" Que se passe-t-il pendant les 20 secondes de l'ascension d'un escalier hitchcockien ? ". |
Translated title : | [en] What happens in the 20 seconds it takes to climb a Hitchcock staircase? |
Author : | Fabry, Eugénie |
Date of defense : | 29-Aug-2024/5-Sep-2024 |
Advisor(s) : | Behets, Sarah |
Committee's member(s) : | Occhiuto, Rita
Wuytack, Karel Exposito-Lopez, Aniceto |
Language : | French |
Number of pages : | 94 |
Keywords : | [fr] Emotion [fr] Récit [fr] Promenade [fr] Escalier [fr] Hitchcock |
Discipline(s) : | Engineering, computing & technology > Architecture |
Name of the research project : | Le pouvoir émotionnel de l'architecture |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public Other |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculty: | Master thesis of the Faculté d'Architecture |
Abstract
[fr] Depuis l’invention du cinéma, les cinéastes n’ont jamais cessé d’emprunter l’architecture pour leurs réalisations par l’entremise de ce que nous appelons « décor ». Dépassant le simple fait d’y apporter un décor neutre, sans intérêt, l’architecture de sens devient un outil incontournable au cinéma. L’objet architectural est de lui-même porteur de sensations ou le devient par l’action du réalisateur qui lui donne inévitablement un rôle afin de provoquer une émotion chez le spectateur. Ainsi, le son, la couleur, la lumière et l’architecture s’harmonisent pour créer une ambiance qui stimule l’imagination du public. À l'instar d'Alfred Hitchcock, le décor a pris une place importante et incontournable aux côtés des acteurs pour faire naitre des émotions chez le spectateur.
Dans un premier temps, ce travail traite du comment le cinéaste parvient à générer des émotions et s’attache à défricher les différents concepts, moyens, outils ou stratégies qui sont donnés au cinéma dans la pratique de son art.
C’est l’escalier, particulièrement celui utilisé par Hitchcock, maitre du suspense, qui en est la ‘porte d’entrée’, l’objet prétexte. « Bien trop captivés par l’intrigue et submergés par la montée de nos émotions, nous ne prêtons plus attention à cette figure (l’escalier) pourtant ostensible et tellement récurrente dans son œuvre » (Decobert, 2008). C’est donc la question de départ : « Que se passe-t-il pendant les 20 secondes de l’ascension d’un escalier hitchcockien ? » qui nous emmène vers une meilleure compréhension des « techniques émotionnelles » du cinéaste.
Ce travail se consacre à mettre en dialogue l’escalier cinématographique de Hitchcock avec l’escalier d’autres artistes (architectes ou non) ayant pris l’escalier comme objet d’émotion. Il s’agit alors de développer la façon dont chacun d’entre eux s’est approprié l’objet pour y créer son cheminement cinématique, un récit, des émotions. Pour ce faire, les œuvres choisies sont le Parc de la Villette de Bernard Tschumi (bien que l’œuvre ne relève pas directement d’un escalier), Relativity de M.C. Escher et la Vanna Venturi House de Robert Venturi.
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