Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : Etude comparative visant à mesurer l'impact d'un système de report d'alarmes sur la pollution sonore dans une unité de soins intensifs adulte.
Rompen, Victoria
Promoteur(s) : Thouny, Romain ; Hansenne, Yannick
Date de soutenance : 4-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21275
Détails
Titre : | Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : Etude comparative visant à mesurer l'impact d'un système de report d'alarmes sur la pollution sonore dans une unité de soins intensifs adulte. |
Titre traduit : | [en] Comparative study to measure the impact of a delay alarm system on noise pollution in an adult intensive care unit |
Auteur : | Rompen, Victoria |
Date de soutenance : | 4-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Thouny, Romain
Hansenne, Yannick |
Membre(s) du jury : | Paquay, Meryl
PETERS, Michaël GHUYSEN, Alexandre |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 55 |
Mots-clés : | [fr] soins intensifs, bruit, dispositif de report d'alarmes, Myco |
Discipline(s) : | Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences de la santé publique, à finalité spécialisée patient critique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine |
Résumé
[fr] Introduction : Les hôpitaux sont des environnements bruyants et plus particulièrement, les soins intensifs. Le bruit peut avoir un impact négatif sur la santé des patients et du personnel soignant. L’OMS recommande de limiter le bruit nocturne à 30 dB(A) et à 35 dB(A) durant la journée. Les solutions pour réduire le bruit consistent à mieux gérer les alarmes, limiter les visites, fournir des bouchons d’oreilles, regrouper les soins pendant la nuit, réduire la luminosité et installer des panneaux insonorisant. Malgré ces mesures, le bruit reste un défi dans les unités de soins intensifs. Cette étude a pour but d’évaluer l’impact d’un appareil de report d’alarmes (= le Myco) sur le bruit aux soins intensifs.
Méthodes : Il s’agit d’une étude pré-expérimentale qui s’est déroulée en deux temps dans une unité de soins intensifs adultes. Un sonomètre a permis de quantifier le bruit dans les différentes chambres des soins intensifs. La première phase s’est déroulée pendant un mois sans l’utilisation de l’appareil portable, afin d’évaluer le niveau sonore « habituel » de l’unité. Après l’implémentation du Myco, la deuxième phase a pu débuter et ce pour une durée d’un mois également.
Résultats : Les résultats montrent qu’il n’y a pas de différence significative entre les niveaux bas et les niveaux haut de bruit. Cependant, la moyenne des niveaux de bruit est significativement plus basse avec Myco (p=0.02), indiquant que le Myco réduit la durée des pics sonores. L’étude a également permis de mesurer le niveau de bruit général aux soins intensifs, révélant que les niveaux de décibels avec Myco (44.21 dB(A)) ou sans Myco (48dB(A)), dépassent les recommandations de l’OMS (35dB(A) le jour et 30 dB(A) la nuit). En effet, la nuit, les niveaux de bruit moyens étaient supérieurs à 30 dB(A), variant de 46.90 dB(A) à 44 dB(A).
Conclusions : Le bruit reste omniprésent aux soins intensifs. Le Myco est apparu comme un outil prometteur pour atteindre l’objectif d’un service de soins intensifs silencieux. Cependant, des limitations dans l’étude, comme l’utilisation modérée par le personnel de ce dispositif, empêchent de tirer partiellement des conclusions et d’appliquer les résultats à l’ensemble de la population.
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