Mémoire de fin d'études :" Incidence des dispositifs de vidéosurveillance sur le territoire : analyse du centre-ville liégeois ".

Abstract

Ce travail de fin d’études explore la complexité de la vidéosurveillance. L'objectif principal est de dévoiler la manière dont la vidéosurveillance s’intègre dans le tissu urbain, et comment elle influence notre expérience de l’ « être » dans la ville. L'analyse se concentre sur l'interaction entre les caméras et les espaces publics, examinant non seulement comment les dispositifs de vidéosurveillance influencent les dynamiques urbaines, mais aussi comment ces dynamiques, à leur tour, peuvent façonner notre perception de la vidéosurveillance et parfois en atténuer la visibilité.

Aujourd'hui, la vidéosurveillance se déploie avec une intensité croissante. Pourtant, nous tendons à normaliser et banaliser ces dispositifs, les intégrant sans questionnement dans notre quotidien. Cette recherche s'efforce de sonder les raisons profondes de cette invisibilisation.

Cette étude s'inscrit dans le vaste champ des Surveillance Studies, se positionnant ainsi comme un acteur engagé dans la réflexion critique sur la surveillance. Par cette démarche, elle contribue à éclairer les implications profondes de la vidéosurveillance, en révélant comment ces dispositifs, loin d'être de simples outils techniques, deviennent des éléments constitutifs de notre expérience urbaine et sociale.

Un aspect central de cette recherche est l'évaluation critique de la vidéosurveillance. Loin de se limiter à un simple outil de sécurité, l’étude interroge son utilité réelle et révèle les questions politiques et sociales profondes qu'elle soulève.

Au travers de l’exploration de la ville de Liège et d’un itinéraire semblable à nos déplacements quotidiens, l’étude combine observations, ressentis et analyses critiques pour mettre en lumière la vidéosurveillance et les tensions qu’elle provoque.